>>Vatican : l'Argentin Jorge Bergoglio élu pape sous le nom de François Ier
Le pape François et le président du Parlement européen Martin Schulz, le 25 novembre à Strasbourg. Photo : AFP/VNA/CVN |
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Lors d'un déplacement éclair à Strasbourg au siège de deux institutions européennes - le Parlement et le Conseil de l'Europe -, le pape a décrit "une Europe un peu fatiguée et pessimiste, qui se sent assiégée par les nouveautés provenant des autres continents".
"Le moment est venu d'abandonner l'idée d'une Europe effrayée et repliée sur elle-même", pour qu'elle soit "un précieux point de référence pour toute l'humanité", a-t-il souligné.
Dans ses deux discours, le pape a rappelé à l'Europe les idéaux de ses pères fondateurs. "Les grandes idées qui ont jadis inspiré l'Europe semblent avoir perdu leur attrait pour être remplacées par les technicités bureaucratiques des institutions", a fustigé le souverain pontife.
Il a renouvelé son appel de juillet 2013 sur l'île italienne de Lampedusa: "On ne peut tolérer que la Méditerranée devienne un grand cimetière! Dans les barques qui arrivent quotidiennement sur les côtes européennes, il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d'accueil et d'aide". Et de demander "des législations qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l'accueil des migrants".
AFP/VNA/CVN