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Des sauveteurs recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble qui s'est effondré après un séisme à Mexico, le 21 septembre. |
Des sauveteurs recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble qui s'est effondré après un séisme à Mexico, le 21 septembre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Contrairement à ce qu'avaient affirmé plusieurs responsables depuis mardi 19 septembre, les autorités mexicaines ont démenti jeudi après-midi 21 septembre la présence d'une jeune fille vivante sous les décombres de l'établissement scolaire Enrique Rebsamen, dont le sort tenait en haleine le pays et les médias du monde entier.
"Nous avons la certitude que tous les enfants sont soit malheureusement morts, soit dans des hôpitaux ou chez eux", a déclaré à une chaîne de télévision locale le ministre de la Marine Angel Sarmiento, assurant néanmoins qu'un adulte était encore en vie sous les gravats.
Depuis plus de 48 heures, secouristes et bénévoles poursuivaient sans relâche leurs recherches sur le site de cette institution scolaire privée où une vingtaine d'élèves âgés de sept à treize ans ainsi qu'une demi-douzaine d'adultes sont morts.
Comme dans d'autres zones frappées par le tremblement de terre, les secouristes volontaires commençaient à cet égard à montrer des signes d'épuisement.
On tient bon
Selon un nouveau comptage reposant sur la compilation des chiffres des autorités locales et nationales, on comptait 137 morts à Mexico, 73 dans l'État de Morelos, 43 à Puebla, 13 dans l'État de Mexico, cinq dans le Guerrero, un à Oaxaca, soit 272 au total. Un Taïwanais, une Panaméenne et un Espagnol font partie des morts, d'après les autorités de leurs pays respectifs.
Vue aérienne d'un immeuble effondré après un séisme à Mexico, le 20 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la capitale mexicaine, dans le quartier branché de Roma, particulièrement touché, les secours étaient également engagés dans un contre-la-montre pour trouver des survivants dans les ruines de ce qui était un immeuble de sept étages où travaillaient quelque 70 salariés. 28 personnes en vie ont déjà été extraites de là, explique un des responsables des opérations, qui refuse de dire combien y seraient encore prisonnières.
Armando Albarran, 49 ans, garde l'espoir de revoir vivante sa nièce Karina, 30 ans. "Il y a des indices qui laissent à penser qu'il y a encore des personnes à l'intérieur. On nous dit qu'elle serait toujours en vie. On tient bon", a-t-il déclaré à l'AFP.
Pola Diaz, un des célèbres "Topos' ("taupes"), une brigade spécialisée qui s'est formée après le grand séisme de 1985 dans lequel plus de 10.000 personnes ont péri pour retrouver des rescapés dans les décombres appelle les autorités à faire preuve de "flexibilité".
"Après 72 heures, on interrompt les opérations de secours et on commence à démolir (...) J'aimerais demander qu'on ne soit pas si strict (...) qu'on pense à ceux non seulement qui sont dedans mais aussi ceux qui sont dehors", fait valoir cette femme de 53 ans.
La rumeur d'une intervention prochaine des bulldozers pour déblayer les gravats se faisait de plus en plus pressante au sein de la population, obligeant les autorités à réagir.
"Nous ne sommes pas en train d'utiliser des engins de chantier sur les bâtiments qui se sont effondrés", a tweeté jeudi 21 septembre le responsable national de la protection civile, Luis Felipe de la Puente.
AFP/VNA/CVN