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Les danseurs du Royal Ballet de Londres, Fumi Kaneko et William Bracewell, répètent le ballet "Roméo et Juliette", le 30 septembre à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Un ballet en trois actes, je n'ai plus fait ça depuis des lustres !", souligne la première danseuse japonaise, après une répétition de la scène du balcon du ballet chorégraphié par le Britannique Kenneth McMillan, en amont de la journée mondiale du ballet le 19 octobre.
Une scène aérienne où, foudroyés, Roméo et Juliette s'aperçoivent, envoûtés, se rapprochent, virevoltent avant une étreinte couronnée d'un baiser.
Pour Fumi Kaneko, qui a rejoint le Royal Ballet il y a plus de dix ans, ce rôle était un "rêve" : "Je profite de chaque minute des répétitions".
Pour son Roméo sur scène, William Bracewell, la perspective de ce retour devant le public est "vraiment ce dont on avait besoin" : "se retrouver et fêter ce qu'on fait le mieux, c'est à dire raconter ces histoires extraordinaires".
Pendant la pandémie, "même quand on est revenus au studio, on devait porter un masque" rendant la respiration difficile dans l'effort, explique Fumi Kaneko. "On a eu beaucoup de mal", mais "on a pu faire ce qu'on voulait faire".
"Tout le monde a fait des sacrifices pour, on l'espère, retourner à une sorte de normalité et les joies de la vie", ajoute William Bracewell, saluant les efforts de la compagnie pour "qu'on puisse avoir un objectif, qu'on puisse danser".
Et ce notamment en créant du contenu ligne, "pour moi c'était un exutoire à émotion", ajoute-t-il, "j'en avais vraiment besoin".