>>Fashion week à Paris : la mode renoue avec le spectacle
>>Kering met fin à la fourrure animale dans toutes les collections du groupe
>>Un an après la rébellion de Saint Laurent, la mode sort du cadre
Défilé Saint Laurent à Paris, le 28 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le directeur artistique de Saint Laurent, Anthony Vaccarello, marque un retour glamour et spectaculaire au calendrier officiel après avoir été le premier à quitter la Fashion week pendant la crise du COVID-19 et annoncé qu'il créerait à son propre rythme. Acclamées par des centaines de badauds réunis aux abords de la fontaine du Trocadéro, Carla Bruni-Sarkozy, Charlotte Gainsbourg, Rossy de Palma et Catherine Deneuve prennent place au premier rang de ce défilé à l'extérieur, ce qui permet au public d'y assister sans masque.
Des combinaisons moulantes portées par des mannequins juchées sur des talons vertigineux sont la pièce forte de la collection. En noir, couleur fétiche du styliste, mauve ou bleu électrique, voire avec des imprimés à fleurs "exhumées des archives et plus agressives que jamais". Les vestes et blazers classiques avec des épaules puissantes sont censés marquer "la dissolution des genres". Ils sont portés avec des pantalons étroits ou sur les jambes nues.
"Cette collection est un désir d'émancipation, pour reprendre le fil d'une séduction subversive, parole essentielle que l'on tend à faire taire", souligne Anthony Vaccarello dans la note d'intention du défilé. Nouveauté côté silhouette : des robes très longues, blanches, noires ou rouges avec des épaules prononcées et fendues en bas.
"Longueurs très longues parce que se montrer aujourd'hui est un art", souligne le styliste. Les gants de couleurs vives rouge ou bleu ravivent les tenues comme des bijoux massifs dorés. Et la pochette se porte à la taille, de biais, glissée derrière la ceinture.
AFP/VNA/CVN