>>24 Heures du Mans : la Toyota N°7 en pole position
>>24 Heures du Mans : les Toyota, en tête des essais libres 2, assument leur statut de favorites
La Toyota N°7 durant la 89e édition des 24 Heures du Mans, le 21 août |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Toyota N°7 en première position, la N°8 seconde dans le même tour. Les rôles n'ont pas changé après près de 15 heures de course sur le circuit de la Sarthe. Grandes favorites dans la nouvelle catégorie reine des Hypercars, les voitures japonaises n'ont encore laissé aucune chance à leurs poursuivants, alors que l'arrivée de la course aura lieu à 16h00.
La N°7 du quadruple poleman Kamui Kubayashi mène depuis samedi 16h13 et le départ officiel. Elle espère toujours maintenir le cap pour aller décrocher sa première victoire au Mans, et la première en Hypercar.
Derrière, la Toyota N°8 de Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley garde aussi le rythme, malgré un début de course chaotique pour la triple tenante de l'épreuve.
Deuxième sur la grille de départ, elle a été heurtée par la Glickenhaus N°708 au premier virage. Partie en glissade puis contrainte de s'arrêter pour réinitialiser ses systèmes, il lui a fallu seize tours pour retrouver sa position de départ.
La fiabilité au rendez-vous chez Toyota ?
Mais si le début de journée est serein pour les Toyota, reste à savoir si leur fiabilité sera au rendez-vous pour le reste de la course.
"Avec la GR010, on peut encore découvrir des choses inattendues, prévenait vendredi le directeur technique de Toyota, Pascal Vasselon. Sur tout ce qui est fondamental, on n'est pas inquiet, mais on n'est pas à l'abri d'une combinaison de circonstances qu'on n'a pas encore rencontrées avec cette voiture".
Le constructeur nippon est bien placé pour le savoir : sous l'ère des LMP1 hybrides entre 2012 et 2020, il lui a fallu attendre 2018 - et les départs des concurrents Audi et Porsche - pour s'imposer !
La N°7, elle, a signé la pole et mené en 2017, 2019 et 2020, avant d'être privée de la victoire par des événements plus ou moins rocambolesques.
Mais en terme de scénario fâcheux, l'Alpine N°36, principal outsider, a elle dû batailler pour retrouver la troisième place qu'elle tenait en début de course.
Les Toyota filent vers une nouvelle victoire dans la Sarthe. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Peu après 23h00, la voiture tricolore s'est retrouvée dans le bac à graviers après une glissade. La faute à une piste encore humide après les pluies de la soirée et qui a trompé Matthieu Vaxiviere, obligé ensuite de retourner aux stands.
Un coup dur qui a rétrogradé la N°36 à la huitième place, et fait un temps le bonheur de la Glickenhaus N°708. Mais une belle bataille entre les deux voitures dans la nuit a permis à Nicolas Lapierre et Alpine de regagner la troisième position à désormais 4 tours.
Du côté des LMP2, les Oreca N°31 et 41, du Team WRT, étaient les mieux placées de leur catégorie dimanche matin 22 août.
La pluie de retour à midi ?
Samedi 21 août, la course est partie à 16h13, après trois tours de formation au lieu d'un, pour permettre aux pilotes de prendre la mesure d'une piste détrempée après une heure de pluie.
Pluie qui est revenue par intermittence dans la soirée avant de laisser place à une nuit douce. Selon Météo France, des averses pourraient à nouveau tomber sur le circuit de la Sarthe à partir de midi et jusqu'à l'arrivée de la course à 16h00.
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, cette édition se tient fin août plutôt que mi-juin, décalée afin d'accueillir 50.000 spectateurs (20% du nombre habituel), après un huis clos en 2020.
Cinq Hypercars, 24 LMP2 (des prototypes plus standardisés et moins rapides), 8 LMGTE Pro (dérivées de voitures sportives de série et représentant trois marques, Ferrari, Porsche et Corvette), 23 LMGTE Am (pilotées par des amateurs pour des écuries privées) et une voiture "innovante" (pilotée par deux pilotes paraplégiques) ont pris le départ, soit 61 équipages.