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Au moins 100 civils ont été tués et une vingtaine d'autres blessés samedi matin 2 janvier par des terroristes dans les villages nigériens de Tchombangou et Zaroumdareye (département d'Ouallam), dans la région de Tillabéry (Ouest), proche de la frontière avec le Mali, a-t-on appris dimanche 3 janvier de source officielle à Niamey. Selon le Premier ministre nigérien Brigi Rafini dépêché sur place dimanche 3 janvier par le président Mahamadou Issoufou suite au drame, "on a perdu 70 personnes à Tchombangou, tandis qu'une trentaine de personnes ont été assassinées dans le village (de) Zaroumdareye". Cette situation horrible a été causée par des individus encore non identifiés, a-t-il déploré, ajoutant que "des enquêtes vont être diligentées pour que ces crimes ne soient pas laissés impunis". Les assaillants, venus nombreux à moto, ont perpétré ce massacre en guise de représailles, après que deux des leurs qui voulaient commettre un attentat ont été tués plus tôt dans la journée par les villageois, ont indiqué plusieurs témoins. Brigi Rafini a annoncé des mesures conservatoires prises par le gouvernement, dont l'installation d'une compagnie militaire pour sécuriser la population de cette zone et rassurer les rescapés de cette double attaque. Cette partie du Niger est devenue ces dernières années le théâtre d'opération de groupes terroristes qui mènent des attaques meurtrières, de part et d'autre de la frontière, contre les forces armées et les populations civiles.