Répondant à l'Agence Vietnamienne d'Information, le Docteur Trân Thanh Duong, chef adjoint du Département de la santé préventive (ministère de la Santé) fait savoir que l'augmentation rapide du nombre de malades de "main-pied-bouche" est un phénomène normal.
Cette maladie est provoquée par les virus Cosackievirus A, Coxsackievirus B, Echovirus, Enterovirus 71, avec une forte recrudescence sur deux périodes : entre mars et mai; puis de septembre à décembre. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette maladie est présente sur l'ensemble du globe notamment dans les pays d'Asie du Sud-Est où les conditions climatiques tropicales sont favorables aux virus. Cette maladie est transmise par voie digestive et par contacts.
Actuellement, malgré l'application d'une série de mesures pour lutter contre la maladie "main-pied-bouche", Hô Chi Minh-Ville est également particulièrement affectée par cette épidémie. Depuis début mai, la ville a enregistré plus de 300 cas d'hospitalisation, soit trois fois plus qu'à la même période 2010.
Trân Thanh Duong explique sur ce problème que Hô Chi Minh-Ville est une ville très peuplée avec une urbanisation rapide, ce qui pollue l'environnement. De plus, les connaissances des habitants sur cette maladie sont encore quasi-inexistantes. La maladie "main-pied-bouche", est nommée ainsi en raison de ses symptômes : l'apparition de petits boutons au niveau de la bouche, des pieds et des mains. Elle peut également entraîner une méningite, une encéphalite, ou des oedèmes pulmonaires et la paralysie chez certains enfants. Actuellement, il n'existe aucun vaccin contre la maladie.
"La meilleure façon de s'en prémunir est de veiller à l'hygiène corporelle des enfants, et, le cas échéant, de consulter dès l'apparition des premiers symptômes", a souligné Trân Thanh Duong.
Huong Linh/CVN