C'est ce qui ressort d'une conférence élargie des partenaires de l'éducation pour un développement durable du Vietnam, qui a eu lieu le 23 mars à Hanoi.
Fondé en 2005, le Comité de la Décennie de l'éducation pour le développement du Vietnam, lequel relève du Comité national de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) du Vietnam, se consacre à l'éducation de l'Homme en tant que seul acteur d'un développement durable. "Améliorer le système de l'éducation et amplifier la prise de conscience pour la population en matière de développement, mais aussi des entreprises, organisations et administrations publiques sont une des tâches majeures de la stratégie de développement durable au Vietnam", a souligné Nguyên Thanh Son, vice-ministre des Affaires étrangères et président de ce Comité.
Selon le Docteur Nguyên Hoàng Tri, secrétaire général de la Commission du programme de l'Homme et des biosphères du Vietnam, dépendant du Comité national de l'UNESCO du Vietnam, le rôle de la biodiversité dans la vie humaine est indispensable, et en particulier dans l'éducation et la recherche scientifique. Les réserves de biosphère et leurs zones tampon sont considérées comme les laboratoires vivants de l'étude de la biodiversité. "Les réserves de biosphère contribuent pour une grande part à équilibrer le milieu naturel comme à limiter l'érosion des sols, à fertiliser ceux-ci, à participer à la régulation du climat, comme à réduire la pollution de l'eau et de l'air...", a-t-il affirmé.
Sous la direction du ministère des Affaires étrangers, les 5 années à venir de la Décennie de l'éducation pour le développement du Vietnam seront consacrées à faire prendre davantage conscience de ces problèmes à tout le monde à travers des colloques et conférences, à réformer l'enseignement et à améliorer les capacités de formation, ainsi qu'à mobiliser la participation des organisations et renforcer les coopérations dans le pays comme à l'étranger.
Câm Sa/CVN