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Le secrétaire américain à l'Énergie, Rick Perry. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
«Je ne vais pas dire au président des États-Unis de quitter l'accord de Paris sur le climat (...) Je vais lui dire que nous devons le renégocier», a dit le secrétaire américain à l'Énergie, Rick Perry, lors d'une conférence organisée par Bloomberg sur le financement des énergies nouvelles et le futur de l'énergie.
L'ancien gouverneur du Texas rejoint ainsi le camp de ceux qui sont favorables au maintien des États-Unis dans l'accord de Paris, au sein de l'administration Trump.
Outre M. Perry, le secrétaire d'État Rex Tillerson, ancien Pdg du géant pétrolier ExxonMobil, est également en faveur du maintien dans l'accord, tout comme la fille aînée du président, Ivanka et son mari Jared Kushner qui ont l'oreille du milliardaire.
En revanche, le patron de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), Scott Pruitt, a récemment plaidé pour un retrait de cet accord estimant que «c'était une mauvaise affaire pour l'Amérique» qui avantageait surtout la Chine, le plus gros émetteur mondial de CO2 devant les États-Unis.
Steve Bannon, le stratège de M. Trump, un nationaliste économique dont l'influence paraît s'éroder, prône également un retrait.
La Maison Blanche a fait savoir qu'elle examinait sa position sur le changement climatique et la politique énergétique sans encore indiquer si elle comptait respecter la promesse de campagne du candidat Trump «d'annuler» la participation des États-Unis à l'accord de Paris.
Donald Trump avait affirmé que le réchauffement était un canular inventé par la Chine, avant de modérer ses propos après l'élection.
M. Trump a indiqué fin mars qu'il prendrait position «d'ici fin mai» sur l'accord de Paris, conclu par 195 pays en décembre 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement de la planète au-dessous de deux degrés Celsius.
AFP/VNA/CVN