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L'Allemand Alexander Zverev face au Japonais Kei Nishikori lors du tournoi de Washington, le 3 août. |
L'Allemand a battu samedi soir 4 août le Grec Stefanos Tsitsipas (32e) 6-2, 6-4, avant la surprise venue de Sydney, qui a renversé le Russe Andrey Rublev (46e) 5-7, 7-6 (8/6), 6-4 en effaçant quatre balles de match contre lui.
"C'est l'une des plus grandes victoires de ma carrière", a déclaré De Minaur. "Il faut continuer à travailler et ne jamais abandonner. Je ne peux pas être plus fier de moi-même".
Les voilà engagés dans la plus jeune finale du circuit ATP depuis celle de 2007 à Indian Wells entre Novak Djokovic et Rafael Nadal, alors âgés de 19 et 20 ans.
Prometteur...
"C'est super pour le tennis. C'est bien de voir les jeunes loups prendre la relève", a assuré Zverev, de loin le mieux installé de la nouvelle génération qui peine toutefois à émerger derrière les Federer, Nadal ou Djokovic.
L'Allemand est en quête d'un neuvième titre, et de son troisième de la saison après Munich et Madrid.
L'Australien, né d'une mère espagnole et d'un père uruguayen, a lui son armoire à trophées toujours vide. Il a disputé une finale en 2018, en janvier à Sydney, qu'il avait perdue face au Russe Daniil Medvedev.
Quarante victoires pour Zverev
Zverev part donc comme ultra favori, d'autant plus qu'il a remporté leur unique face-à-face, en Coupe Davis cette année, et qu'il brille à Washington malgré la pluie qui a perturbé la semaine, avec des victoires notamment contre son grand frère Mischa (42e) et le Japonais Kei Nishikori (20e).
Il n'a pas fait de détail en demi-finale en expédiant le prometteur Tsitsipas, 19 ans lui aussi, en 1h28, sans jamais laisser une occasion de break à son adversaire grâce à son bon service.
"Je joue bien. J'espère jouer un bon match et arriver à Toronto avec un autre titre", a reconnu "Sascha" qui, avec 40 victoires en 2018, détient le meilleur bilan ATP.
De Minaur restait lui sur un Wimbledon plein de promesses, où il avait sorti l'Italien Marco Cecchinato (demi-finaliste à Roland-Garros) puis le Français Pierre-Hugues Herbert, avant de déjouer les pronostics à Washington.
Dans la capitale fédérale, il a bénéficié d'un coup de pouce, avec le forfait de l'ancien N°1 mondial écossais Andy Murray en quarts de finale, mais a aussi dû forcer son destin, en renversant Rublev dans le jeu décisif du deuxième set.
Il a effacé quatre balles de match du jeune Moscovite (20 ans) en enchaînant six points consécutifs pour arracher un troisième set qui lui a finalement souri.
"Je vais certainement revoir ça sans comprendre comment j'ai fait", a expliqué De Minaur. "J'ai réussi à enchaîner des grands points. C'était l'un de mes meilleurs matches". En attendant le prochain...