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Plus de 100 personnes ont été tuées dans une attaque au missile contre un camp des troupes progouvernementales au Yémen attribuée aux rebelles, après une forte baisse des violences ces derniers mois dans le pays en guerre depuis plus de cinq ans. L'attaque est l'une des plus meurtrières contre les forces fidèles au président Abd Rabbo Mansour Hadi depuis le début du conflit en 2014. Elle n'a pas été revendiquée mais le pouvoir a accusé les rebelles Houthis. C'est une mosquée du camp dans la province de Marib (Ouest) qui a été visée par un missile puis par un drone, selon une source militaire gouvernementale. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste d'une mosquée par les milices Houthis (...) qui a fait plus de 100 morts et des dizaines de blessés", a déclaré sur Twitter le ministère des Affaires étrangères yéménite, révisant le bilan à la hausse. Les victimes ont été transportées vers l'hôpital de la ville de Marib, chef lieu de la province du même nom. Des sources médicales et militaires avaient auparavant fait état de 83 soldats tués. "Il y aura une réponse impitoyable contre les milices putschistes Houthis", a averti le porte-parole de l'armée, le général Abdou Majli. Selon lui, l'attaque a également tué des "civils".
AFP/VNA/CVN