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L'envoyé spécial des Nations unies au Yémen, Hans Grundberg, a déclaré mardi 28 juin avoir exhorté les éléments d'Ansarullah (Houthis) à ouvrir les routes principales menant à la ville assiégée de Taïz, dans le Sud-Ouest du pays. Il a indiqué avoir lancé cet appel lors de sa rencontre le 28 juin avec Mohammed Abdulsalam, le négociateur en chef des Houthis pour le cessez-le-feu en cours, à Mascate, la capitale d'Oman. "Nous avons discuté de la mise en œuvre de la trêve, en particulier de la priorité d'ouvrir les routes à Taïz et dans d'autres gouvernorats", a tweeté M. Grundberg, ajoutant que des responsables omanais et des diplomates ont assisté à la réunion. "L'ouverture des routes est essentielle pour soulager la souffrance humanitaire des Yéménites et renforcer la confiance", a-t-il noté. M. Grundberg a rencontré Rashad Al-Alimi, président du Conseil de direction présidentiel (PLC) du Yémen, à Riyad, la capitale saoudienne, où le chef du gouvernement yéménite a appelé la communauté internationale à exercer davantage de pression sur les Houthis pour qu'ils respectent leurs engagements dans le cadre de l'accord de trêve. Mettre fin au siège de Taïz est la dernière condition majeure à remplir dans le cadre de l'accord conclu par les parties belligérantes du pays avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en avril. Taïz, troisième ville du Yémen, assiégée depuis que la guerre civile a éclaté au Yémen fin 2014. La levée du blocus faciliterait la circulation des citoyens et leur accès à l'aide humanitaire.
APS/VNA/CVN