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Cinq civils dont un enfant ont été tués dimanche 28 février dans le tir d'un obus à Hodeida, ville stratégique de l'Ouest du Yémen, les belligérants s'accusant mutuellement d'être responsable de cette attaque. L'obus a touché une maison près de l'aéroport dans l'extrême sud de la ville portuaire contrôlée par les rebelles Houthis. Dans la guerre au Yémen, les forces gouvernementales sont appuyées militairement par une coalition de pays emmenée par l'Arabie saoudite, et les Houthis sont soutenus par l'Iran qui nie toutefois fournir des armes aux insurgés. "Cinq civils, dont une femme et un enfant, ont été tués chez eux dans un tir d'obus de mortier", a indiqué un responsable militaire loyaliste, en accusant les Houthis. Selon l'agence de presse Saba, tenue par les rebelles, les civils ont été tués par deux frappes aériennes de la coalition militaire. L'ONU a condamné avec "la plus grande fermeté" cette attaque, qui a également blessé trois civils selon elle. "Ces pertes civiles dévastatrices et continues constituent une nouvelle violation du droit humanitaire international et des termes de l'accord de Hodeida et du cessez-le-feu", a déclaré Abhijit Guha, chef de la Mission des Nations unies en appui à l'Accord sur Hodeida (MINUAAH). En 2018, le gouvernement et les Houthis ont signé en Suède cet accord, dit "accord de Stockholm", en vue de la démilitarisation de la ville portuaire stratégique de Hodeida, principal point d'entrée de l'aide humanitaire au Yémen.
APS/VNA/CVN