>>Tennis : Serena Williams expéditive à Auckland pour son retour
>>ATP Cup : la Serbie de Djokovic renverse l'Espagne en finale
L'Américaine Serena Williams pose avec son trophée après sa victoire face à sa compatriote Jessica Pegula en finale du tournoi d'Auckland, le 12 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Américaine de 38 ans a annoncé qu'elle allait reverser ses gains, soit un chèque d'un montant de 43.000 USD (environ 38.600 euros) aux victimes des incendies dans l'Est de l'Australie. Ces feux de forêt ont déjà ravagé plus de 8 millions d'hectares, provoqué la mort d'au moins 26 personnes, détruit plus de 2000 habitations et tué un milliard d'animaux.
"Je joue en Australie depuis plus de 20 ans et c'est vraiment dur pour moi de regarder les infos et de voir ce qui s'y passe, tous ces incendies... ces animaux (morts) et tous ces gens qui ont perdu leur logement", a expliqué Serena Williams.
Avec cette victoire face à sa compatriote Jessica Pegula, 82e mondiale, en deux manches (6-3, 6-4), la cadette des sœurs Williams a décroché son 73e titre en carrière, le premier en tant que mère, elle qui avait donné naissance à une fille prénommée Olympia en septembre 2017.
Depuis son retour à la compétition post-maternité, en mars 2018 à Indian Wells, elle avait disputé cinq finales, dont quatre en Grand Chelem, mais les avait toutes perdues. Elle avait ainsi chuté sur la dernière marche à Wimbledon et à l'US Open en 2018, de nouveau à Wimbledon et à l'US Open l'an passé ainsi qu'à Toronto.
"Cela faisait longtemps. Je pense que vous pouvez lire le soulagement sur mon visage", a souligné après la rencontre la championne US qui a en revanche perdu la finale du double aux côtés d'une ex-N°1 mondiale dont elle est proche, la Danoise Caroline Wozniacki.
Objectif record à Melbourne
Le tournoi d'Auckland n'a rien à voir en termes de prestige, avec toutes ces épreuves où l'ancienne reine de la WTA avait échoué ces deux dernières années.
Il s'agissait surtout pour l'Américaine de soigner sa préparation en vue de l'Open d'Australie programmé du 20 janvier au 2 février à Melbourne où elle tentera une fois encore d'égaler le record de titres en Grand Chelem. Un seul trophée majeur la sépare de l'Australienne Margaret Court qui en détient 24.
À Melbourne, Serena Williams devra remporter sept matches et écarter très certainement des adversaires bien plus coriaces que celles rencontrées cette semaine. À Auckland, la joueuse la mieux classée qu'elle a affrontée était sa jeune compatriote de 18 ans, Amanda Anisimova, 25e mondiale, samedi 11 janvier en demi-finale.
C'est face à cette pépite d'origine russe, qui s'était révélée l'an passé en atteignant le dernier carré de Roland-Garros, que l'ex-N°1 mondiale a accompli sa prestation la plus autoritaire de la semaine, ne cédant que deux jeux (6-1, 6-1).
"J'étais vraiment en état de grâce aujourd'hui. Je savais que j'affrontais une excellente joueuse et qu'il fallait que je m'applique", avait commenté la lauréate de 23 trophées majeurs.
Breakée d'entrée
L'Américain Jessica Pegula face à sa compatrote Serena Williams en finale du tournoi d'Auckland, le 12 janvier. |
Les autres adversaires que Serena Williams a battues en Nouvelle Zélande sont l'Italienne Camila Giorgi, ex-26e mondiale descendue au 99e rang (1er tour), l'Américaine Christina McHale (86e, 2e tour), l'Allemande Laura Siegemund (73e, quart de finale) et donc Pegula dimanche 12 janvier dans l'épilogue du tournoi.
L'Américaine de 25 ans, qui avait remporté son premier (et unique) trophée l'an passé à Washington, n'avait pas la faveur des pronostics mais ne s'est pas démontée pour autant. Victorieuse de Wozniacki en demi-finale samedi, Pegula a poursuivi sur sa lancée, se payant le culot de breaker d'entrée Serena Williams.
La native de Buffalo, dans l'état de New York, a mené 3-1 avant que Williams n'accélère pour empiler cinq jeux consécutifs et s'adjuger le premier set. Dans la seconde manche, elle a fait céder Pegula dès son deuxième jeu de service (2-1) et a conservé son avantage jusqu'au bout, mettant fin à une période de près de trois ans sans trophée.