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| L'Américaine Jessica Pegula contre l'Ukrainienne Lesia Tsurenko en huitièmes de finale de Wimbledon, le 9 juillet à Londres. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
À 29 ans, Pegula n'avait encore jamais dépassé le troisième tour sur le gazon londonien, atteint une seule fois, l'an dernier.
"Je suis si heureuse d'être enfin en quarts ici. J'espère qu'un jour mon nom sera sur un mur", a déclaré l'Américaine en référence aux panneaux accrochés sous les tribunes du Centre Court où sont inscrits tous les lauréats du tournoi.
Alors qu'elle menait 5-1 dans la seconde manche, Pegula a subi un léger contre-temps. Tsurenko a remporté son service et réussi à prendre pour la première fois le service de l'Américaine pour revenir à 5-3.
Pegula a ensuite manqué deux premières balles de match sur le service adverse. Mais Tsurenko, handicapée par une ampoule à la plante du pied droit - elle a fait venir le médecin sur une égalité à 3-5 dans le deuxième set -, a fini par rendre les armes sur la troisième.
"À la fin, ça n'a pas été facile mais j'ai très bien joué, exactement comme je le voulais, et j'ai réussi à conserver l'ascendant aussi bien que possible", a reconnu Pegula.
L'Américaine a déjà atteint les quarts dans les trois autres tournois du Grand Chelem : trois fois en Australie (2021, 2022, 2023), une fois à Roland-Garros (2022) et une fois à l'US Open (2022).
Elle n'est que la cinquième Américaine à se hisser en quarts des quatre Majeurs au cours des 25 dernières années, avec Serena et Venus Williams, Madison Keys et Sloane Stephens.
Elle tentera mardi 11 juillet de se hisser pour la première fois dans le dernier carré d'un Majeur en affrontant Vondrousova (42e) qui a écarté dimanche 9 juillet sa compatriote Marie Bouzkova (33e) 2-6, 6-4, 6-3.
AFP/VNA/CVN
