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La rade de Marseille durant une séance d'entraînement de la kitesurfeuse française Lauriane Nolot, en vue des JO-2024, le 20 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Décidément, Marseille prend les devants. Alors qu'elle sera le 8 mai prochain la porte d'entrée de la flamme olympique sur le territoire français, la grande ville provençale va aussi accueillir du 9 au 16 juillet la première des épreuves-tests qui doivent permettre aux organisateurs des Jeux de vérifier leur niveau de préparation.
D'autres suivront, avec le triathlon en août à Paris puis le VTT en septembre à Elancourt (Yvelines), mais tout commence donc dimanche 9 juillet sur l'eau et dans la rade de Marseille, à bientôt un an des Jeux (26 juillet-11 août).
"L'objectif du test-event est d'entraîner les équipes d’organisation et de tester le sportif, le médical, le technique et le technologique", a résumé devant la presse Cédric Dufoix, responsable des sites de Marseille et Nice pour Paris-2024.
Même s'il n'y aura ni signalisation olympique, ni public -- qui pourra tout de même regarder le spectacle depuis les plages ou la corniche qui surplombe la mer --, l'épreuve ressemblera fort à ce qui se passera dans un an au même endroit.
Dix disciplines
La kitesurfeuse française Lauriane Nolot lors d'un entraînement à Marseille le 20 juin, dans l'optique des JO-2024 de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La base olympique du Roucas-Blanc, en plein coeur de la ville, accueillera en effet pendant huit jours un peu plus de 1.200 personnes, dont 350 athlètes représentant 55 pays.
Ils s'affronteront dans les dix disciplines de la voile olympique : dériveurs Ilca 6 (femmes) et 7 (hommes), 470 (dériveur mixte), skiffs en double 49er (hommes) et 49er FX (femmes), Nacra 17 (catamaran à foil, mixte), IQFoil (planche à voile, hommes et femmes) et Kite-Foil (foil tracté par un cerf-volant, hommes et femmes).
Le dispositif de sécurité en mer, identique à celui prévu pour 2024, sera aussi testé, avec un vaste périmètre interdit à toute embarcation de ce vendredi au 16 juillet, de 08h00 à 20h00. C'est sur cet espace que sont dessinées les cinq zones de navigation olympique, dont trois (les "ronds" Marseille, Calanques et Corniche) sont très proches du littoral.
Contraignant, le dispositif a fait des mécontents parmi les nageurs et pêcheurs marseillais, même s'il a été établi au bout d'une longue concertation et qu'il laisse quelques espaces libres aux baigneurs et amateurs de kayak ou de paddle, y compris pendant les heures de compétition.
"Il va y avoir deux ou trois inconvénients à la marge, mais ça va être génial, une fête extraordinaire. C'est une chance énorme d'avoir les Jeux chez nous", a jugé Guillaume Chiellino, directeur technique national de la Fédération française de voile.
"C'est une répétition pour toutes les équipes, la France en tête, qui veulent briller dans un an. C'est un tremplin vers la performance en 2024", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN