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Tomates dans une ferme en Floride, en mars. |
Les droits anti-dumping sur les tomates mexicaines résulte de l'abrogation d'un accord passé entre les États-Unis et le Mexique en 2013, qui suspendait une enquête sur du dumping présumé sur les tomates mexicaines, a expliqué le département du Commerce américain dans un communiqué.
Cette investigation avait été lancée en 1996, a-t-il ajouté. Mais un compromis avait alors été trouvé.
"Le département du Commerce demeure engagé à s'assurer que les industriels américains sont protégés contre des pratiques commerciales injustes", a déclaré le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, cité dans le communiqué. "Nous restons optimistes sur le fait qu'il y aura une solution négociée", a-t-il toutefois tempéré.
En attendant de trouver un éventuel nouvel accord, les États-Unis vont collecter des droits anti-dumping de 17,5%.
"De nombreux producteurs de petite taille ou de taille moyenne ne pourront pas supporter ces coûts importants", a déploré le ministère de l'économie mexicain dans un communiqué.
De son côté, la Fédération mexicaine des producteurs de tomates a assuré qu'il n'y avait pas de dumping.
Le président américain Donald Trump avait indiqué en mars que les deux parties avaient échoué à s'accorder sur ce dossier, laissant entendre que des droits anti-dumping allaient être imposés.
Chaque année, le Mexique exporte pour environ 2 milliards de dollars de tomates vers les États-Unis. Le consommateur pourrait subir de son côté une hausse des prix, a indiqué le vice-président de la Fédération, Manuel Antonio.
AFP/VNA/CVN