>> Wall Street marque le pas après un bon mois de novembre
>> Wall Street termine en hausse, le Dow Jones au plus haut depuis près de deux ans
>> Wall Street termine en hausse, au plus haut depuis début 2022
La façade du New York Stock Exchange (à droite). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a fini à l'équilibre, l'indice Nasdaq a ramené 0,61% et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,45%.
"L'élan de fin d'année est toujours là", a commenté Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.
Pour autant, la progression de la place new-yorkaise "est assez limitée" à quelques valeurs, fait valoir l'analyste, pour qui ce nouveau gain "est surtout dû aux nouvelles des fusions et acquisitions".
L'aciériste US Steel a ainsi bondi (+26,09% à 49,59 dollars) après l'annonce d'un accord portant sur son rachat par le japonais Nippon Steel Corporation pour environ 14,1 milliards d'USD.
Le cours de l'action se rapprochait du prix proposé par l'acquéreur, soit 55 USD par titre.
Le concurrent américain d'US Steel, Nucor, première capitalisation mondiale du secteur, a été recherché (+0,79%), de même que Reliance Steel & Aluminum (+0,98%) ou Cleveland-Cliffs (+9,57%).
Le marché obligataire a réagi, sans ferveur, aux propos du président de l'antenne de la banque centrale américaine (Fed) à Chicago, Austan Goolsbee, qui a affirmé que les membres de la Fed ne discutaient pas encore de baisses de taux pour l'instant.
Mercredi, le président de la Fed, Jerome Powell, avait pourtant dit le contraire.
Le marché obligataire était calme. Le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans ressortait à 3,94%, contre 3,91% vendredi 15 décembre en clôture.
En retrait en début de séance, les capitalisations géantes du secteur technologique ont, une fois encore, pris la main, en particulier Amazon (+2,73%), Meta (+2,90%), Nvidia (+2,43%) et Alphabet (+2,50%).
Les valeurs pétrolières ont suivi la remontée de l'or noir, sur fond de tensions en mer Rouge, théâtre d'attaques de rebelles Houthis du Yémen et désormais évitée par nombre de transporteurs.
ExxonMobil (+0,74%), Chevron (+0,21%) et ConocoPhillips (+0,31%) évoluaient ainsi tous dans le vert.
Délaissés depuis le début du galop de Wall Street, fin octobre, les laboratoires pharmaceutiques se sont aussi distingués, à l'instar de Pfizer (+1,56%), Eli Lilly (+1,37%) ou Merck (+0,88%).
Le marché a salué le renoncement de l'éditeur de logiciels Adobe (+2,47%) à acquérir la plateforme de design collaboratif Figma, plus de 15 mois après l'annonce de cette opération à 20 milliards d’USD.
Le groupe de San Jose (Californie) a estimé qu'il n'existait pas de "voie claire" pour répondre aux réserves des régulateurs de l'UE et du Royaume-Uni.
La biotech Illumina a terminé dans le vert (+1,57%) après avoir acté la prochaine cession du laboratoire de tests sanguins de dépistage du cancer Grail, là aussi pour cause d'obstacles réglementaires. En octobre, la Commission européenne avait exigé cette vente, par crainte de voir Illumina acquérir une position dominante.
Southwest Airlines s'est replié (-0,14%), lesté par une amende de 140 millions d’USD imposée par le ministère américain des Transports pour sa gestion de la période des fêtes 2022, qui avait vu l'annulation de 16.900 de ses vols.
AFP/VNA/CVN