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L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est lui apprécié de 0,74% à 7.402,08 points. Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,68% pour finir à 25.411,52 points. L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est lui apprécié de 0,74% à 7.402,08 points et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,47% à 2.737,70 points.
Les courtiers digéraient mardi une nouvelle salve, mitigée, de comptes trimestriels.
Alphabet, qui était le dernier membre du groupe des stars de la tech regroupant Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google (baptisé Faang), à publier ses résultats, a finalement terminé en hausse de 1,16% après avoir débuté la séance dans le rouge. Malgré des résultats supérieurs aux attentes, les investisseurs avaient été dans un premier temps ébranlés par les fortes dépenses engagées par la société pour se diversifier.
Au sein de ce groupe d'élites, Apple a d'ailleurs repris mardi 5 février la place de numéro un avec une capitalisation boursière de 824 milliards de dollars, juste devant Microsoft (823 milliards) et Amazon (814 milliards).
Les chiffres trimestriels du groupe de médias Viacom (+2,99%) ou du spécialiste des cosmétiques Estée Lauder (+11,64%) ont, eux aussi, été bien reçus.
Les résultats et prévisions de la biotech Gilead Sciences ont en revanche déçu (-3,38%).
Si la majorité des entreprises du S&P 500 ayant déjà dévoilé leurs résultats ont pour l'instant dépassé les attentes, les analystes ont en revanche récemment révisé à la baisse leurs prévisions pour le trimestre en cours, selon le cabinet FactSet.
Selon leurs anticipations, leurs bénéfices devraient en moyenne reculer entre janvier et mars de 0,8% par rapport au 1er trimestre 2018.
Mais les investisseurs ont aussi été rassérénés mardi par la réception surprise à la Maison Blanche du président de la Banque centrale américaine (Fed).
Selon un communiqué de la Fed, Jerome Powell y a "insisté sur le fait que sa politique dépendrait entièrement des données économiques à venir et de ce que cela signifiera pour les prévisions".
Après des mois de critiques virulentes et de menaces de limogeage de la part de Donald Trump, "cette déclaration (...) aide à réduire les craintes d'interférences politiques", a estimé Jasper Lawler de London Capital Group.
Seuil symbolique pour Bœing
Les acteurs du marché attendaient par ailleurs l'allocution solennelle que le président américain doit prononcer mardi soir 5 février devant le Congrès.
"Au-delà de l'immigration et d'une possible déclaration d'urgence exceptionnelle (pour construire un mur à la frontière sud des États-Unis, NDLR), les investisseurs scruteront tout commentaire sur les prix des médicaments, les infrastructures et les évolutions de politique étrangère", a avancé Ken Berman de Gorilla Trades.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette à dix ans reculait vers 21H40 GMT à 2,703%, contre 2,724% lundi 4 février à la clôture, et celui à 30 ans à 3,035%, contre 3,055% la veille.
Parmi les autres valeurs du jour, le groupe pharmaceutique Allergan a cédé 0,38% alors que le fonds d'investissement activiste Appaloosa a appelé la société à séparer les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général, actuellement occupées par Brenton Saunders, et à prendre des mesures pour redresser la performance "moribonde" de l'entreprise.
Le constructeur aéronautique Bœing, qui prévoit d'augmenter les cadences de production de ses appareils 737 et 787, a pris 3,32% et terminé pour la première fois au-dessus du seuil des 400 dollars, à 410,18 dollars.
Goldman Sachs, qui selon des informations du Wall Street Journal envisage de réduire sa présence dans le courtage des matières premières physiques, a grappillé 0,15%.
La major ExxonMobil, qui a confirmé mardi 5 février son intention de développer avec la compagnie publique du Qatar, Qatar Petroleum, un terminal d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) au Texas dans le cadre d'un projet évalué à 10 milliards de dollars, s'est apprécié de 1,03%
AFP/VNA/CVN