General Motors devrait licencier 4.000 travailleurs salariés

Le constructeur automobile américain General Motors (GM) devrait licencier environ 4.000 salariés dans le cadre de son plan social annoncé fin 2018, a indiqué vendredi 1er février une source proche du dossier.

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Environ 4.000 travailleurs salariés seraient licenciés par le constructeur automobile américain General Motors (GM) dès la semaine prochaine.
Photo: AFP/VNA/CVN

General Motors (GM) avait indiqué en novembre dernier vouloir supprimer en 2019 15% des emplois du groupe en cessant la production sur sept sites, dont quatre aux États-Unis et un au Canada.

Les médias avaient alors estimé les suppressions d'emploi à environ 14.000 salariés - dont 6.000 travailleurs syndiqués - pour une économie de 6 milliards de dollars d'ici fin 2020.

Mais le groupe, critiqué au plus haut niveau politique aux États-Unis et au Canada, n'avait donné aucune indication sur le nombre exact de postes supprimés.

Un porte-parole de GM a refusé de s'exprimer sur le calendrier des licenciements, qui, selon la chaîne CNBC et le journal Detroit News, pourraient débuter lundi 4 février, avant la diffusion des résultats de la compagnie.

"Nous communiquerons avec nos employés d'abord", a répondu le porte-parole.

Ce licenciement concernent sept sites de GM, dont quatre aux États-Unis et un au Canada.
Photo: AFP/VNA/CVN

Environ 2.300 travailleurs salariés auraient opté pour un départ volontaire, et 1.500 contractuels seraient laissés sur le carreau, selon la source proche du dossier, qui estime raisonnable de prévoir environ 4.000 licenciements de personnel salarié.

Des responsables de General Motors ont indiqué s'attendre à la création de 2.700 emplois sur différents sites américains, indiquant que les personnels syndiqués des États-Unis se verraient offrir une possibilité de transfert.

General Motors avait justifié cette sévère cure d'amaigrissement comme un moyen de rester compétitif dans une industrie en pleine révolution. Une décision qui avait provoqué l'ire du président américain Donald Trump et la "déception" de Justin Trudeau, le Premier ministre canadien.


AFP/VNA/CVN

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