>> Wall Street termine en ordre dispersé, la tech l'emporte sur la consolidation
>> Semaine en baisse pour Wall Street, abattue par le message des banques centrales
Une vue Wall Street à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones, en hausse une bonne partie de la séance, a cédé 0,04% à 33.714,71 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 1,16% à 13.335,78 points et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,45% à 4.328,82 points.
Le volume d'échanges a été faible, en l'absence d'indicateurs importants.
En revanche, mercredi 28 juin, les investisseurs vont guetter les propos du président de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, qui s'exprimera au forum organisé par la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra, au Portugal. M. Powell parlera aussi en Espagne jeudi 29 juin.
Du côté des nouvelles macro-économiques, la confiance des consommateurs aux États-Unis sera jaugée mardi 27 juin pour le mois de juin, avant la publication de la mesure préférée de la Fed pour évaluer l'inflation, l'indice PCE, qui sera dévoilé vendredi 30 juin pour le mois de mai.
Les marchés auront aussi une indication sur l'allant du consommateur, moteur de la croissance américaine, avec l'évolution des revenus et surtout des dépenses des ménages pour mai.
Sur le plan des valeurs, une grosse moitié des onze secteurs ont conclu dans le vert à commencer par le secteur immobilier (+2,21%) et l'énergie (+1,71%), alors que les cours du pétrole ont terminé légèrement.
L'action Tesla a assombri l'humeur du Nasdaq. Dégradé par Goldman Sachs, le titre a chuté de 6,06% à 241,05 USD.
La plupart des grands noms du secteur technologique ont suivi à la baisse, d'Alphabet (Google, -3,19%) également mal noté par une banque, à Meta (Facebook, -3,55%). Microsoft et Netfliw ont lâché presque 2%.
Nvidia, la coqueluche du secteur de l'intelligence artificielle (IA), a aussi terminé en fort recul (-3,74% à 406,32 USD).
IBM en revanche a gagné 1,48% à 131,34 USD, après avoir annoncé son intention de racheter la compagnie de logiciels Apptio spécialisée dans le cloud (informatique à distance) et l'IA pour 4,6 milliards d'USD.
Le fabricant de vaccins Moderna a grimpé de 1,61% à 120,41 USD, profitant d'une meilleure appréciation du potentiel de la valorisation du groupe par la banque UBS.
Le laboratoire Pfizer par contre a chuté de 3,68%, alors que le groupe a annoncé l'arrêt du développement d'un médicament expérimental contre l'obésité, le lotiglipron, qui semble avoir une mauvaise incidence sur le foie.
Les banques régionales ont bien résisté, menées par PacWest (+4,01% à 7,52%), recherchée après avoir cédé un portefeuille de prêts de 3,5 milliards d'USD à Ares Management. Western alliance a gagné 2,14% et Zions 1,80%.
Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à dix ans étaient très légèrement en retrait à 3,72% contre 3,73% la veille.
AFP/VNA/CVN