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Wall Street progresse à l'ouverture. |
Vers 15h00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,32% à 21.861,01 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, avançait de 1,21% à 6.268,08 points.
L'indice élargi S&P 500 gagnait 0,56% à 2.364,21 points.
Après avoir subi sa pire semaine depuis 2008, la Bourse de New York avait de nouveau flanché lundi 24 décembre dans un marché ébranlé par les remous à Washington: le Dow Jones Industrial Average avait perdu 2,91% et le Nasdaq 2,21%.
L'indice élargi S&P 500 avait aussi plongé de 2,71% pour finir à son plus bas niveau depuis avril 2017 et en baisse de 19,8% depuis son pic fin septembre.
Mercredi, le marché des actions "se reprend après la pause de Noël et la pire performance jamais enregistrée par les indices une veille de Noël", ont observé les analystes de Charles Schwab.
Pourtant "la paralysie partielle des administrations aux États-Unis se poursuit tandis que planent toujours les menaces liées aux tensions commerciales et au Brexit", ont-ils ajouté.
Le locataire de la Maison Blanche a en effet campé sur ses positions mardi 25 décembre sur le financement d'un mur à la frontière mexicaine, déclarant ne pas voir d'issue possible au "shutdown", la fermeture partielle des administrations, avant que sa promesse de campagne ne soit incluse dans une loi budgétaire.
Donald Trump a aussi renouvelé mardi ses critiques à l'encontre de la Banque centrale, qui à ses yeux "augmente les taux d'intérêt trop rapidement".
Bonne santé de la consommation
La veille, il avait affirmé que la "Fed" était "le seul problème" de l'économie américaine, alimentant l'anxiété d'investisseurs déjà ébranlés par des informations de presse évoquant un limogeage du président de la Banque centrale, Jerome Powell.
Mais Donald Trump a aussi reconnu mardi 25 décembre que la décision de relever les taux reflétait la bonne santé de l'économie et affirmé qu'il avait confiance dans les entreprises américaines.
Il a dans la foulée appelé les Américains à placer leur argent sur le marché des actions, affirmant que la situation actuelle était "une occasion formidable" pour investir.
Il a également renouvelé sa confiance en Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor, qualifié de "très talentueux, très intelligent". Ce dernier avait pourtant semé le doute sur la solidité de la conjoncture américaine en indiquant dimanche que les grandes banques américaines lui avaient assuré disposer d'assez de liquidités pour faire face à une crise.
Le marché obligataire reculait un peu, le taux d'intérêt sur la dette à dix ans des États-Unis montant à 2,747%, contre 2,738% lundi 24 décembre à la clôture, et celui à 30 ans à 3,009%, contre 2,993%.
Dans ce contexte, les actions des stars de la technologie s'affichaient en hausse: Apple prenait 0,91%, Microsoft 1,61%, Facebook 3,22% et Alphabet, la maison mère de Google, 1,67%.
Amazon progressait de son côté de 2,47% après avoir indiqué n'avoir jamais envoyé autant d'articles pour les fêtes de fin d'année.
Autre signe de la bonne santé de la consommation aux États-Unis, l'émetteur de cartes de crédit Mastercard (+2,81%) a indiqué qu'entre le 1er novembre et Noël, les ventes au détail avaient augmenté de 5,1% selon ses estimations.