>>Wall Street démarre en baisse une semaine dominée par la Fed
>>Wall Street rattrapée par les inquiétudes sur la croissance mondiale
La Bourse de New York termine en hausse. |
Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a avancé de 0,35% à 23.675,64 points.
L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,45%, à 6.783,91 points.
L'indice élargi S&P 500 a terminé quasiment stable à 2.546,16 points (+0,01%).
Cet indice, qui regroupe les 500 plus grosses entreprises cotées aux États-Unis, a ainsi gagné en cours de séance jusqu'à 1,10% avant de perdre jusqu'à 0,68%, touchant à l'occasion son plus bas niveau en séance depuis plus d'un an.
La volatilité des marchés, mesurée par l'indice VIX, a atteint un plus haut depuis février.
"L'humeur des marchés est assez fragile en ce moment", a indiqué Tom Cahill de Ventura Wealth Management.
Wall Street avait d'abord démarré la séance en nette hausse, rebondissant au lendemain d'un plongeon de plus de 2% des trois principaux indices.
Le Dow Jones a notamment pu compter sur le bond de Boeing dès l'ouverture, après des annonces favorables du géant aéronautique à ses actionnaires. L'action a finalement terminé sur une hausse de 3,77%.
Mais l'optimisme a laissé place au doute en cours de séance, alors que les cours du pétrole ont dégringolé de plus de 5%, poursuivant le plongeon qui leur a fait perdre plus d'un tiers de leur valeur depuis le début du mois d'octobre.
"La rapidité du plongeon inquiète. Cela bénéficie aux consommateurs mais cela risque de coûter de nombreux emplois à l'industrie aux États-Unis", a estimé M. Cahill.
Les majors pétrolières ExxonMobil et Chevron ont ainsi perdu 2,76% et 2,41%.
Pressions de Trump
Alors que l'indice S&P 500 se rapprochait de seuils techniques très surveillés par les investisseurs, autour de 2.530 points, les indices ont rebondi dans la dernière heure d'échanges pour finir en hausse.
Comme la veille, l'attention des marchés a également été portée sur la réunion de la Fed, qui a démarré mardi 18 décembre et devait aboutir mercredi 19 décembre à une hausse de taux d'un quart de point, la quatrième de l'année, malgré de nouvelles pressions mardi du président américain, Donald Trump, sur Twitter.
"Si la Fed n'augmente finalement pas ses taux alors que les marchés l'attendent largement, cela serait inquiétant car cela signifierait que l'institution a mal communiqué avec les investisseurs", a estimé M. Cahill.
Sur le marché obligataire, le taux sur la dette à dix ans des États-Unis évoluait à 2,820% vers 21h50 GMT, contre 2,857% lundi 17 décembre à la clôture, et celui à 30 ans à 3,075%, contre 3,113% la veille.
Parmi les autres valeurs du jour, Johnson & Johnson, durement affecté à Wall Street vendredi 14 décembre et lundi 17 décembre par la publication d'informations de presse l'accusant d'avoir délibérément caché pendant plusieurs décennies que son talc contenait parfois de l'amiante, a progressé de 0,99% après avoir annoncé lundi soir 17 décembre un programme de rachat d'actions de 5 milliards de dollars.
Les sociétés technologiques Facebook, Twitter et Alphabet (maison mère de Google) ont pris respectivement 2,48%, 0,93%, et 1,73%. Donald Trump a une nouvelle fois accusé explicitement mardi 18 décembre ces géants de l'internet de faire preuve de partialité en faveur de ses adversaires démocrates.
Tilray, une entreprise canadienne de l'industrie du cannabis cotée à Wall Street, s'est envolé de 16,10% après avoir annoncé la concrétisation d'un nouveau partenariat avec Sandoz, filiale du géant pharmaceutique suisse Novartis, pour distribuer plus massivement ses produits médicaux à base de cannabis.
AFP/VNA/CVN