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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril. |
L'indice CAC 40 a perdu 45,79 points à 4.754,08 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,18 milliards d'euros. Lundi 17 décembre, il avait fini en nette baisse de 1,11%.
La place parisienne qui a ouvert dans le rouge s'est rapprochée plusieurs fois dans la journée de l'équilibre pour finalement creuser ses pertes en fin de séance.
"Depuis le début de la semaine, toutes les places mondiales sont nerveuses de manière synchronisée, ce n'est jamais très bon signe. Il faudrait d'excellentes nouvelles, quelque chose de massif pour que le marché commence à infléchir sa trajectoire", explique à l'AFP Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
"Les marchés surveillent aussi la position de la Fed par rapport à celle de Trump", sur la question du relèvement des taux d'intérêt américains, ajoute t-il.
La Réserve fédérale américaine (Fed) qui réunit son Comité de politique monétaire jusqu'à mercredi est mise sous pression par des tweets répétés de Donald Trump qui souhaite qu'elle ne renchérisse pas le coût du crédit, en relevant ses taux d'intérêt pour la quatrième fois cette année.
Ces derniers devraient néanmoins remonter légèrement - d'un quart de point de pourcentage - pour être portés dans une fourchette comprise entre 2,25% et 2,50%, un niveau historiquement bas mais au plus haut depuis 12 ans.
Le vrai suspens réside dans le discours du patron de la Fed, Jerome Powell, au sujet de la politique monétaire pour 2019.
"Si la Fed décide de lever le pied, ce ne serait pas le signe qu'elle capitule face à Trump mais le signe qu'elle s'inquiète de l'économie mondiale et de l'impact sur l'économie américaine", souligne M. Baradez.
Trois relèvements de taux sont prévus à l'heure actuelle en 2019, mais le rythme pourrait finalement être ralenti, sur fonds d'incertitudes quant à la bonne santé de l'économie mondiale.
Une hausse des taux d'intérêt a pour but de ralentir une économie considérée comme en surchauffe.
AFP/VNA/CVN