>>Wall Street termine en ordre dispersé, le Dow Jones et le S&P 500 à des records
>>Petite hausse à Wall Street pour terminer la semaine sur de nouveaux records
Le bâtiment du New York Stock Exchange, à Wall Street. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs à la clôture, après cinq séances consécutives de hausse qui les ont poussés vers des records successifs, l'indice Dow Jones a perdu 0,79% à 35.343,28 points et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,71% à 4.448,08 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a abandonné 0,93% à 14.656,18 points.
La Bourse de New York a conclu en berne, sous l'impact de "facteurs qui semblent peser sur les actifs à risque", notaient les analystes de Wells Fargo, alors que le dollar, valeur refuge, a fortement grimpé face aux autres monnaies.
Parmi ces facteurs, les analystes de Schwab citaient "la chute des ventes au détail en juillet" aux États-Unis, mais aussi "les implications géopolitiques du récent effondrement du gouvernement afghan".
L'indice des ventes au détail pour juillet s'est avéré pire que prévu avec un recul de 1,1% contre -0,2% anticipé par les analystes.
Pour Ian Shepherdson, économiste pour Pantheon Macroeconomics, il est "impossible de séparer l'impact de la baisse des chèques de relance de celui du variant Delta, qui a commencé à affecter les restaurants et le transport aérien fin juillet".
Plus fort en août
"Le variant Delta va frapper plus fort en août, aussi allons-nous devoir abaisser drastiquement nos prévisions des dépenses de consommation pour le troisième trimestre", a encore averti Ian Shepherdson.
Les dépenses de consommation aux États-Unis représentent les trois quarts du PIB et sont la locomotive de la croissance de la première économie mondiale.
Au rang des bonnes nouvelles, la production industrielle a augmenté plus fortement qu'attendu (+0,9%) en juillet.
Le titre du numéro un de la distribution Walmart est resté stable (+0,02%) à 150,78 USD, après avoir annoncé mardi 17 août un bénéfice net par action un peu en deçà des prévisions, mais un chiffre d'affaires meilleur. Le géant du discount a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'année.
La chaîne de bricolage Home Depot a perdu 4,49% à 320 USD, malgré des résultats supérieurs aux attentes mais une fréquentation moindre au deuxième trimestre.
Le secteur automobile a été délaissé par les investisseurs comme Ford (-3,05%) ou GM (-4,78%), alors que les ventes de voitures ont chuté en juillet de 3,9%.
Les compagnies aériennes ont été affectées par la montée des restrictions liées à la propagation du variant Delta : American Airlines et United Airlines ont lâché plus de 2%.
Les fabricants de vaccins Moderna (+7,49%), Pfizer (+3,05%) et Johnson and Johnson (+0,92%) sont repartis à la hausse.
Les rendements sur les bons à dix ans, qui étaient tombés à 1,22% avant l'ouverture, remontaient à 1,26% comme la veille, tandis que le dollar, jouant son rôle de valeur refuge face aux inquiétudes géopolitiques, a nettement grimpé face aux principales monnaies.