>>Wall Street hésite face aux remous sur les taxes à l'importation
>>Wall Street finit en hausse après des hésitations
L'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,38% à 24.894,59 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,42% à 7.427,95 points. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de la Bourse de New York , le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,38% à 24.895,21 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est apprécié de 0,42% à 7.427,95 points. L'indice élargi S&P 500 a pris 0,45% à 2.738,97 points.
Les indices de la place new-yorkaise, comme depuis le début de la semaine, ont fluctué jeudi au gré des gros titres sur les taxes à l'importation d'acier et d'aluminium défendues par Donald Trump.
Après plusieurs jours d'intenses spéculations, le président américain a finalement signé le texte controversé en toute fin de séance. Ce dernier prévoit entre autres que le Canada et le Mexique soient exemptés des taxes "pour le moment", en attendant de voir comment se déroule les négociations en cours sur l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna).
Selon un responsable de l'exécutif américain, tous les pays concernés pourront également entamer des discussions avec les États-Unis pour négocier, eux aussi, une éventuelle exemption. Au-delà de la clarification que ces annonces apportent, elles apaisent les craintes d'une mise en oeuvre de barrières douanières généralisées, a relevé Karl Haeling de LBBW.
"Si toutes les exemptions se confirment, cela signifie que l'imposition des taxes pourrait au final être très limitée", a-t-il souligné. Les investisseurs restent toutefois sur leurs gardes selon Christopher Low de FTN Financial. "La possibilité d'une guerre commerciale les rend nerveux" et les marchés "réagiront à toutes représailles que pourraient décider l'Europe ou d'autres partenaires commerciaux", a-t-il avancé.
"Les participants au marché savent bien que Draghi et la BCE sont prêts à en faire davantage si besoin, mais le changement de mots dans le communiqué peut être perçu comme un signal implicite" de la BCE sur les conditions économiques dans la zone euro, a estimé Patrick O'Hare de Briefing.