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Wall Street, à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a gagné 1,33% ; l'indice Nasdaq, 2,69% ; et l'indice élargi S&P 500 ; 1,84%.
Le rebond de jeudi 2 juin a été nourri par des achats à bon compte après deux séances consécutives de baisse, selon Quincy Krosby, de LPL Financial. "C'est toujours attractif", a-t-elle expliqué.
Les valeurs technologiques et de croissance ont particulièrement bénéficié de ce mouvement, de Tesla (+4,68%) à Alphabet (+3,16%), en passant par Amazon (+3,15%).
Meta (ex-Facebook) a fait encore mieux (+5,42% à 198,86 USD), après un décrochage mercredi 1er juin, consécutif à l'annonce de la démission de la numéro deux Sheryl Sandberg, personnage clé de la transformation du réseau social en un mastodonte.
La tonalité générale était aussi favorable à la tech, selon Quincy Krosby, du fait de quelques bons résultats publiés cette semaine, principalement le spécialiste de la relation client Salesforce (+7,00% à 188,40 USD), qui a relevé ses prévisions de bénéfice pour l'ensemble de son exercice.
Même l'abaissement des prévisions de Microsoft (+0,79% à 274,58 USD), pourtant l'un des groupes technologiques les plus fiables ordinairement en matière de résultats n'a pas suffi à contrarier la place new-yorkaise.
L'appréciation marquée du dollar pénalise les ventes du groupe réalisées à l'étranger, ce qui a amené le géant de Redmond (Washington) à revoir à la baisse tant ses prévisions de chiffre d'affaires que de bénéfice pour le quatrième trimestre de son exercice décalé (d'avril à juin).
Pour Edward Moya, d'Oanda, certains ont aussi été incités à prendre des positions avant la publication, vendredi par le ministère du Travail, du rapport sur l'emploi américain.
"Les traders s'attendent à voir le marché du travail ralentir, ce qui pourrait calmer un peu les craintes liées à l'inflation", selon l'analyste.
Jeudi 2 juin le rapport du cabinet ADP a lui fait état de 128.000 emplois créés en mai dans le secteur privé, soit moins de la moitié de ce qu'attendaient les économistes (295.000).
En outre, les chiffres d'avril ont été révisés en baisse, de 247.000 à 202.000 créations d'emplois.
"Le rapport ADP est à côté de la plaque depuis deux ans", a néanmoins tempéré Maris Ogg, de Tower Bridge Advisors. "Je ne pense pas qu'il faille y prêter beaucoup d'attention".
Dernier rayon de soleil sur Wall Street, l'annonce de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés de l'accord OPEP+ d'un relèvement plus important que prévu de leur production en juillet.
"C'est significatif", a commenté Peter McNally, de Third Bridge, car "depuis deux ans, c'est la première déviation des hausses planifiées".
Les seules à ne pas profiter de cette accélération étaient, sans surprise, les valeurs pétrolières, qui font partie des rares à avoir fait mieux que surnager depuis le début de l'année.
ConocoPhillips (-0,68%), Occidental Petroleum (-1,59%) ou Marathon Oil (-0,57%) ont ainsi tous fini dans le rouge.
Le spécialiste de l'informatique à distance (cloud) Hewlett Packard Enterprise a été sanctionné (-5,20% à 14,96 USD) après la publication de résultats légèrement inférieurs aux attentes. Le groupe, né de la scission de Hewlett-Packard en 2015, a aussi ajusté à la baisse sa prévision de bénéfice pour son exercice 2022.
Wall Street a, en revanche, salué les résultats, meilleurs qu'attendus, du groupe de prêt-à-porter multimarques PVH (1,91% à 72,47 USD), tirés par le dynamisme de la marque Calvin Klein, surtout en Amérique du Nord.
L'étendard du mouvement des "meme stocks" (actions dont le cours a été propulsé par des petits porteurs), GameStop, a gagné du terrain (+10,38% à 134,00 USD), malgré une perte quasiment triplée sur un an, en parallèle à un chiffre d'affaires en augmentation.
AFP/VNA/CVN