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Des drapeaux flottent devant le New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street, le 4 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a pris 1,34% à 27.847,66 points.
Le Nasdaq, poussé par la forme éclatante des géants technologiques américains, a grimpé de 3,85% à 11.590,78 points.
Le S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, est monté de 2,21% à 3.343,44 points.
Après la clôture, les contrats à terme sur les trois grands indices étaient tous en hausse, celui sur le Nasdaq s'envolant d'un peu plus de 5%.
Après de lourdes pertes la semaine dernière, Wall Street était déjà bien remontée lundi 2 novembre et mardi 3 novembre.
Les signaux positifs se sont accumulés mercredi après-midi pour le candidat démocrate Joe Biden, qui a remporté les États-clés du Wisconsin et du Michigan, mais sa victoire n'était pas encore garantie.
Donald Trump a de son côté lancé une guérilla judiciaire pour exiger un recomptage des suffrages dans le Wisconsin et la suspension du dépouillement en Pennsylvanie.
Dans le même temps, les républicains semblaient en bonne position pour conserver leur majorité au Sénat, tandis que les démocrates étaient en passe de garder leur avance à la Chambre des représentants.
"Cela veut dire qu'on sera dans une impasse politique, ce que le marché voit de manière positive", estime Peter Cardillo de Spartan Capital.
"Quel que soit le vainqueur, il ne sera pas en mesure d'appliquer entièrement son programme", ajoute l'expert.
L'absence d'une "vague bleue" pour les démocrates signifie notamment qu'il sera beaucoup plus difficile à M. Biden, en cas de victoire finale, de faire voter ses hausses d'impôt sur les grandes entreprises et les grandes fortunes américaines ainsi que sur les gains en Bourse.
Par ailleurs, si le Sénat reste aux mains des républicains, la possibilité d'un nouveau grand plan d'aides à l'économie se réduit, faisant baisser le risque d'inflation et donc les taux d'intérêt.
La Banque centrale américaine (Fed), soucieuse de soutenir la croissance si les responsables politiques ne parviennent pas à un compromis sur des mesures budgétaires, ne devrait de son côté pas remonter de sitôt ses taux directeurs.