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Les voiliers Moneypenny (gauche) et Andoo Comanche s'affrontent au départ de la course à la voile Sydney-Hobart, le 26 décembre, dans le port de Sydney. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Environ 22h00 après le départ des 109 yachts du port de Sydney, Andoo Comanche devançait le trois autres "supermaxis" de plus de 100 pieds (33 mètres), les bateaux les plus rapides de cette classique de 628 milles marins (un peu moins de 1.200 km).
Le bateau, avec pour propriétaire et skipper John Winning, avait 16 milles marins (près de 30 km) d'avance sur le challenger Wild Oats, selon un outil de suivi de la course en ligne. LawConnect était en troisième position, tandis que le champion en titre, Black Jack, était en queue de peloton des supermaxis.
Le record de la course semblait à la portée de Andoo Comanche après que la flotte a profité de vents favorables lundi après-midi, bien que ces conditions se soient estompées pendant la nuit. Le leader de la course devra rattraper environ 76 milles nautiques pour défier le record d'un jour, neuf heures, 15 minutes et 24 secondes, établi en 2017 par Andoo Comanche avec un autre skipper.
Les prévisions météo annoncent un renforcement des vents de nord à nord-est tout au long de la journée de mardi 27 décembre pour atteindre environ 35 nœuds, ce qui pourrait permettre aux voiliers de traverser rapidement le dangereux détroit de Bass jusqu'à la ligne d'arrivée dans la capitale de l'État de Tasmanie.
Le commodore du Cruising Yacht Club of Australia, Arthur Lane, a déclaré qu'un temps record restait possible. "L'arrivée devrait se faire en début de soirée car les vents vont augmenter toute la journée aujourd'hui. Cela va devenir rapide et féroce à partir d'ici, et je m'attends à ce qu'ils soient, avant minuit, à Hobart", a-t-il dit à Nine News.
Si les supermaxis peuvent atteindre des vitesses élevées au vent arrière, ils doivent trouver un équilibre avec la nécessité d'éviter les ruptures et les dommages aux voiles. Le détroit de Bass, qui sépare la Tasmanie du continent, est réputé pour ses conditions météorologiques parfois très musclées.
En 1998, une violente tempête avait décimé la course, faisant six morts, cinq bateaux coulés et 55 marins secourus. Les responsables de la course ont indiqué que seuls deux des 109 bateaux au départ avaient été contraints d'abandonner à ce jour.
AFP/VNA/CVN