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Donald Trump à Des Moines, dans l'Iowa, le 15 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le magnat de 77 ans laisse loin derrière lui ses principaux rivaux Ron DeSantis et Nikki Haley avec 51% des voix, selon des résultats quasi définitifs. Il se rapproche ainsi d'un probable duel final avec le démocrate Joe Biden, l'actuel occupant de la Maison Blanche.
"Il est temps maintenant (...) pour notre pays de s'unir", a-t-il dit à ses partisans rassemblés dans une ambiance festive à Des Moines, la capitale de cet État du Midwest.
Puis il s'est lancé dans un exposé de son programme électoral en s'engageant s'il est élu à "fermer la frontière" avec le Mexique et à forer davantage de puits de pétrole.
Même s'il compte moins de 1% de la population des États-Unis, l'Iowa occupe une place de choix sur la scène politique américaine depuis plus de 50 ans car il donne un premier ton dans la saison des primaires.
"Net favori"
Dès la semaine prochaine, le ballet très orchestré des primaires mènera les candidats dans le New Hampshire, avant que, tour à tour, chacun des 50 États ne vote jusqu'en juin.
En ligne de mire, la convention nationale de juillet qui investira officiellement le candidat républicain à la présidentielle.
Même Joe Biden l'a reconnu dans un message d'appel aux dons : Donald Trump est devenu "le net favori de l'autre camp à ce stade".
Autre enjeu du scrutin de l'Iowa : la deuxième place.
C'est le gouverneur de Floride Ron DeSantis qui l'occupe avec 21% des voix. Il avait tout misé sur l'Iowa, sillonnant ces derniers mois chacun des 99 comtés.
Ron DeSantis à Davenport dans l'Iowa le 13 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'ancienne ambassadrice à l'ONU, Nikki Haley, unique femme dans la course, est arrivée troisième avec 19% mais ne s'est pas pour autant jugée vaincue et a prédit qu'elle ferait mieux lors d'autres primaires.
La quinquagénaire est la nouvelle coqueluche d'une partie de la droite et est très appréciée notamment par les milieux d'affaires.
Quatrième avec environ 7%, Vivek Ramaswamy a lui annoncé jeter l'éponge et appelé à voter pour Donald Trump.
Dans l'Iowa, une inconnue de dernière minute avait perturbé l'équation pour tous les candidats: le froid.
L'État a été frappé par une tempête de neige et le thermomètre a frôlé les -30°C au moment du vote, avec des routes verglacées.
AFP/VNA/CVN