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De dauche à droite : Pauline Parmentier, Caroline Garcia, Alizé Cornet et Fiona Ferro avec le président Emmanuel Macron, le 12 novembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Kristina Mladenovic, Caroline Garcia et consorts, qui ont apporté une troisième Coupe à la France après les succès de 1997 et 2003, en battant l'Australie de la N°1 mondiale en simple Ashleigh Barty à Perth (3-2), ont su faire preuve de "force d'âme" qui fait d'elles "des femmes remarquables", a souligné le chef de l'État.
"Vous avez su vous réunir, former une équipe, apaiser les malentendus, retisser des liens" pour décrocher "cette victoire collective", a dit le président aux joueuses et à leur capitaine Julien Benneteau, lors d'une allocution d'environ 15 minutes dans la salle du conseil des ministres.
"Ces dernières années, parfois, on a pu avoir le sentiment que, dans le tennis, les choses étaient souvent écrites d'avance, que la chorégraphie était parfaitement huilée, qu'il y avait des Nadal, des Federer, des Williams, etc. Et là, en l'espèce, rien n'était écrit", a aussi affirmé Emmanuel Macron, qui pratique lui-même le tennis.
Ce triomphe aux antipodes est "de bon augure" dans la perspective des Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet - 9 août) qui doivent être "une bonne moisson" de médailles pour la France, a insisté le chef de l'état.
Le président a en outre salué Julien Benneteau, "un très grand capitaine" dont "la carrière (de joueur) était déjà jalonnée de coups d'éclats mémorables". "Il les a poursuivis jusqu'à réussir à se casser le pied", a plaisanté Emmanuel Macron devant le capitaine, arrivé en béquilles au palais présidentiel.
"Sur un nuage"
Benneteau, qui s'est fracturé le pied gauche dimanche soir 10 novembre en fêtant la victoire française, s'est dit "très fier" de ses joueuses, cinq femmes qui "ont su faire tant d'efforts pour en arriver là".
Interrogé par la presse à l'issue de la réception élyséenne, le Bressan de 37 ans a expliqué s'être blessé en effectuant "un pas de danse" lors des festivités de dimanche. "On était dans un grand salon où il y avait de la grosse moquette. Ma chaussure s'est bloquée et mon pied a littéralement cédé et s'est retourné comme ça de manière assez improbable", a détaillé le capitaine, qui doit subir une opération jeudi matin 14 novembre.
Devant la presse, Mladenovic et Garcia ont affirmé avoir vécu "un rêve" à l'Élysée et être encore "sur un nuage". "Quand il y a de la reconnaissance (...) c'est encore un surplus pour trouver la volonté et le courage d'aller t'entraîner et de faire des sacrifices", a souligné Garcia.