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Manifestants réclamant une solution pacifique de la crise au Venezuela, près du pont de Tienditas qui relie Tachira (Venezuela) et Cucuta (Colombie) bloqué par des militaires, le 6 février 2019. |
Nous sommes à Cucuta en Colombie sur un poste frontière avec le Venezuela. Ces premiers camions d'aide humanitaire américaine attendent depuis jeudi 7 février. Nicolas Maduro refuse leur entrée.
Les militaires les laisseront-ils traverser? L'arrivée de ces camions n'est pas en tous cas passé inaperçue. Pour le moment la manière dont cette aide humanitaire américaine franchira la frontière et sera distribuée reste un mystère. Ces camions sont escortés par la police colombienne et soutenus pas ces Venezueliens qui ont fui le régime de Maduro.
"J'ai ressenti une très grande émotion quand ces camions sont arrivés avec l'aide humanitaire, j'ai ressenti des sentiments si profonds et nostalgiques dans mon cœur que je n'ai pu que les exprimer en criant", confie Francisco Pernía, migrant Vénézuélien. Nathally Alcantara, Vénézuélienne, partage ce sentiment et demande à l'armée de laisser passer cette aide. "J'en appelle aux forces armées du Venezuela à se ranger du côté du peuple et d'autoriser cette aide à arriver là où elle doit arriver."
Tandis que les pays du Groupe de contact international (GCI) ont appelé à une «élection présidentielle libre», les premiers camions d'aide humanitaire américaine destinée au Venezuela sont arrivés jeudi 7 février à la frontière avec la Colombie. Leur entrée est toujours refusée par le président Nicolas Maduro.
Mais pour l'heure les véhicules chargés notamment d'aliments non périssables ont pour instruction d'attendre. Et au cours des prochains jours d'autres camions devraient arriver. Qu'auront alors décidé les militaitres vénézuéliens?
Personne ne le sait. Pas même Nicolas Maduro.
"Je viens de signer en faveur du droit à l'indépendance et à l'autodétermination du peuple vénézuélien, je viens de signer en disant: Américains, restez en dehors du Venezuela. Respectez le Venezuela". L'Empire Américain comme l'appelle Nicolas Maduro a déjà fait savoir sa position. Son représentant spécial Elliott Abrams a indiqué: "le temps du dialogue avec Maduro est révolu."