>>Les États-Unis signalent près de 3.000 cas de variole du singe
>>Hô Chi Minh-Ville déploie la surveillance de la variole du singe
>>Le Vietnam n’a enregistré aucun cas de variole du singe
Lors d'une conférence de presse tenue le 26 juillet à Hanoï, la représentante en chef par intérim de l’OMS au Vietnam, Socorro Escalante, a affirmé que l’OMS avait aidé le Vietnam dans l'élaboration des instructions provisoires en matière de surveillance et de test de laboratoire, soutenu des activités liées à la réponse rapide temporaire, à la prise en charge clinique et au contrôle de l'infection au virus Monkeypox.
La représentante en chef par intérim de l'OMS |
Photo : VNA/CVN |
Selon Mme Escalante, l’OMS assiste également le Vietnam dans la sensibilisation du public aux risques et lui fournit des instructions provisoires sur la vaccination. L'OMS envisage la fourniture de produits biologiques au service du test de dépistage dans des établissements de santé au Vietnam.
Pour les pays exempts de maladie comme le Vietnam, l’OMS a recommandé d’activer les mécanismes de coopération intersectorielle, d’améliorer les capacités de contrôle, de diagnostic, de promouvoir la communication sur les risques ainsi que les symptômes et mesures préventives.
La variole du singe est causée par l’orthopoxvirus simien, qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés. Elle se manifeste généralement par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques et peut entraîner toute une série de complications médicales.
Du 1er janvier au 20 juillet, près de 15.000 cas, confirmés ou suspects, ont été recensés dans 72 pays et territoires du monde. Une forte augmentation de nouvelles infections a été enregistrée depuis début mai. Le Vietnam n’a recensé jusqu’à présent aucun cas de variole du singe mais n’est pas épargné des risques d’infiltration de la maladie dont la flambée actuelle a incité l’OMS à déclencher samedi 23 juillet son plus haut niveau d’alerte.