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>>La numérisation du registre de vaccination sera élargie
Vaccination dans la province de Nghê An (Centre). |
Photo : Duong Ngoc/VNA/CVN |
Le règlement sur les activités de vaccination prévoit qu’en cas d’accident en la matière, l’État a la responsabilité d’indemniser les victimes à hauteur de 30 mois de salaire minimum, avec remboursement des frais de consultation et de traitement et du préjudice subi en termes de revenus. En cas de mort de la victime, l’État doit dédommager ses proches pour les frais de consultation et de traitement dans les établissements médicaux avant le décès, les funérailles (fixé à dix mois de salaire minimum), plus 100 millions de dôngs en guise de dommages et intérêts pour le préjudice moral et financier aux proches parents de la victime.
Par ailleurs, l'arrêté N°104 du gouvernement inclut des articles sur la sécurité du vaccin et de la vaccination. Ainsi, au cours des 24 heures après un grave accident, le Service de la santé doit mener une enquête. Il faut également, au cours de cinq jours, organiser une réunion du Conseil consultatif de la spécialité pour déterminer la cause de l’accident.
La meilleure arme contre
nombre de maladies infectieuses
Avant la mise en œuvre du Programme national élargi de vaccination, un grand nombre d’enfants mourraient de maladies telles que coqueluche, rougeole, poliomyélite... Aujourd’hui, ils peuvent être protégés par la vaccination. Trente ans après l'instauration de ce programme, et grâce à une vaste coopération entre ministères, branches, collectivités et localités ainsi qu’à l’assistance du gouvernement et de plusieurs organisations internationales, des centaines de millions de doses de vaccins ont été distribuées et administrées gratuitement. Il s'agit du meilleur moyen de se prémunir contre des maladies contagieuses et dangereuses pour les enfants et les femmes comme l’hépatite B, la diphtérie, la variole, la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal et maternel ou encore la fièvre jaune. D’autres vaccins ont été inoculés à des enfants de moins d’un an dans certaines zones à risque, notamment contre l’encéphalomyélite, le choléra et la typhoïde. Ce programme a permis au Vietnam de réduire sensiblement le taux de mortalité causée par ces maladies infectieuses.
Malgré ces résultats encourageants, certains points demeurent à améliorer, tels que la qualité insuffisante des services de vaccination dans les régions montagneuses, isolées et reculées, la pénurie d'agents chargés de la médecine préventive au niveau communal et de district, surtout en cas d’accidents suite à la vaccination, aucun vaccin n’étant sûr à 100% en dépit des examens scrupuleux menés avant leur utilisation.
An Ha/CVN