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Des membres du syndicat UAW devant une usine General Motors à Détroit, le 12 juillet dans le Michigan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En deux mois de négociations, les représentants de l'United Auto Workers et les dirigeants des "Big Three" -General Motors, Ford et Stellantis, qui contrôle l'américain Chrysler - n'ont pu trouver un terrain d'entente. "Nous avons dit aux entreprises, depuis le début, que le 14 septembre (à minuit) était une date butoir, pas un jalon", a déclaré mercredi Shawn Fain, président de l'UAW. "Nous ne laisserons pas le +Big Three+ continuer à faire traîner les discussions pendant des mois", a-t-il martelé.
Mais Jim Farley, le patron de Ford, a indiqué en fin d'après-midi n'avoir toujours pas eu de retour de la contre-offre présentée au syndicat il y a plus de deux jours. "Je ne sais pas ce que fait Shawn Fain mais il ne négocie par ce contrat avec nous alors qu'il va expirer. Mais je sais qu'il est occupé à préparer une grève", a commenté M. Farley sur la chaîne CNBC. Il veut "faire une grève historique dans les trois groupes mais nous voulons écrire l'histoire avec un accord historique", a-t-il lancé.
Le président de General Motors, Mark Reuss, a estimé peu avant lui sur la même chaîne qu'une grève constituerait "une issue très, très triste" avec des conséquences importantes. "Pour une personne dans nos usines qui ne travaille pas, ce sont six autres dans la communauté qui ne travaillent pas", a-t-il affirmé.
L'UAW réclame un relèvement des salaires de 36% sur quatre ans, alors que les trois constructeurs américains n'ont pas été plus loin que 20% (Ford), selon le leader syndical.
APS/VNA/CVN