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La Bélarusse Aryna Sabalenka célèbre sa victoire contre l'Américaine Jessica Pegula en demi-finale de l'US Open, à New York, le 4 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Anisimova met fin à l'aventure d'Osaka
Balayée 6-0, 6-0 en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova (9e mondiale) s'était vengée mercredi 3 septembre de sa tortionnaire Iga Swiatek (2e) en l'éliminant en quarts de finale de l'US Open.
Vendredi aux petites heures, elle a continué à exorciser ses démons londoniens en se donnant une nouvelle chance de décrocher un premier titre en Grand Chelem à 24 ans.
Sur un court Arthur-Ashe au toit fermé pour protéger les joueuses des trombes d'eau s'abattant sur le Queens, la native du New Jersey a eu besoin de près de trois heures pour vaincre la résistance acharnée de l'ex-No1 mondiale Naomi Osaka, finalement dominée 6-7 (4/7), 7-6 (7/3), 6-3.
"C'était une énorme bataille (...) je n'étais pas certaine de l'emporter", a réagi Anisimova dans son interview d'après-match.
Revenue sur le circuit début 2024 après avoir donné naissance à une fille, Osaka a réalisé à New York son meilleur parcours en Grand Chelem depuis février 2021, quand elle avait décroché à l'Open d'Australie son quatrième et dernier titre majeur.
Elle a notamment battu en chemin la No3 mondiale Coco Gauff, quelques semaines après avoir atteint la finale du WTA 1000 de Montréal.
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La Bélarusse Aryna Sabalenka sert face à l'Américaine Jessica Pegula en demi-finale de l'US Open, à New York, le 4 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La certitude de réintégrer le top 20 dans le prochain classement WTA ne consolera sans doute pas la Japonaise de 27 ans, qui n'avait encore jamais été privée du trophée quand elle avait atteint le dernier carré en Grand Chelem.
"Naomi joue un tennis incroyable, elle est de retour à sa place", a jugé Anisimova, qui a réalisé "un rêve de toujours" en atteignant la finale à New York. Forte de son bilan de six victoires pour trois défaites contre Sabalenka, elle intégrera pour la première fois de sa carrière le top 5 à l'issue de l'US Open.
Sabalenka à un match du doublé
Plus tôt dans la soirée, l'affiche de la première demi-finale était une redite de la finale de l'an dernier à New York, et l'issue a été identique. Sur un court Arthur-Ashe acquis à la cause de l'Américaine Jessica Pegula (4e mondiale), Aryna Sabalenka s'est imposée 4-6, 6-3, 6-4.
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La Bélarusse Aryna Sabalenka (gauche) serre la main de l'Américaine Jessica Pegula après avoir remporté la demi-finale de l'US Open, à New York, le 4 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Elle tentera samedi de devenir la première joueuse depuis Serena Williams, victorieuse sans discontinuer de 2012 à 2014, à gagner deux années de suite à New York.
Triple lauréate en Grand Chelem, la Bélarusse de 27 ans a accumulé les déceptions cette saison en Grand Chelem : défaite en finale à l'Open d'Australie puis à Roland-Garros, en demi-finales à Wimbledon.
"Je suis tellement impatiente d'avoir cette nouvelle occasion, de jouer cette nouvelle finale", a assuré Sabalenka en conférence de presse. "Samedi, je me battrai pour chaque point comme s'il s'agissait du dernier de ma vie", avait déjà prévenu la Bélarusse dans son interview d'après-match.
Le duel contre Pegula, qu'elle a désormais battue huit fois en dix confrontations, a pourtant mal démarré : débreakée immédiatement après avoir pris le service de son adversaire, Sabalenka a cédé une deuxième fois son engagement face à une Américaine en fusion, multipliant services millimétrés et coups droits supersoniques.
Sortie du court à la fin du premier acte, Sabalenka a eu une réaction d'orgueil dans le deuxième set, face à une Pegula soudain plus fébrile (neuf fautes directes dans le deuxième set contre trois dans le premier).
La No1 mondiale, assurée de conserver son trône à l'issue de l'US Open, a breaké d'emblée dans la manche décisive, un avantage qu'elle a conservé tant bien que mal (quatre balles de débreak sauvées) pour remporter le bras de fer.
"D'un point de vue stratégique, je l'ai mieux manœuvrée que les fois précédentes", a estimé Pegula devant la presse. "Pour notre prochain duel, j'ai l'impression de savoir ce que je dois faire. Maintenant, le mettre en application est une autre affaire", a reconnu Pegula.
AFP/VNA/CVN