>>L’Université d’été des étudiants francophones débute le 15 juillet
La cérémonie d’ouverture de l’Université d’été des étudiants francophones a débuté par une danse, présentée par des élèves du Département de français de l’École supérieure de langues étrangères de Huê (Centre). |
«Apprendre à vivre, découvrir, étudier, s’amuser ensemble». Bao Khâm, recteur de l’École supérieure de langues étrangères (ESLE) de l’Université de Huê, a débuté ainsi le discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie d’ouverture de l’Université d’été des étudiants francophones, le 17 juillet, dans l’amphithéâtre du campus de l’ESLE. Une intervention chaleureusement applaudie par les 75 participants, mis en condition par une danse et un chant proposés par des étudiants du Département de français de l’établissement.
Au total, 75 jeunes de sept pays d’Asie seront à Huê jusqu’au 21 juillet. Ici, des étudiants malaisiens. |
Arrivés entre le mercredi 15 et le jeudi 16 juillet à Huê, les jeunes francophones, venus de Thaïlande, de Chine, du Myanmar, de Malaisie, du Cambodge, du Laos et du Vietnam, ont rapidement trouvé leurs marques. «Ceux qui vivent à Huê nous ont concocté un programme pour que l’on puisse découvrir, le soir, des monuments dont la visite n’est pas prévue dans le planning officiel», se réjouit Lienghuy Lorn, 22 ans, de l’Université royale de droit et des sciences économiques de Phnom Penh, au Cambodge.
Placée sous le thème «Culture et intégration», l’Université d’été se poursuit jusqu’au 21 juillet. Organisée par l’Université de Huê, soutenue par l’Agence universitaire de la francophonie et l’ambassade de France, elle fera la part belle aux lieux historiques de l’ancienne capitale impériale du Vietnam, à son artisanat ainsi qu’à sa gastronomie.
L’Université d’été permettra aux participants de découvrir les monuments, l’artisanat et la gastronomie de Huê. |
«Je me réjouis particulièrement des activités en lien avec la cuisine, sourit la Cambodgienne Sophannamolika Hourn, du même établissement que sa compatriote. C’est un peu pour cela que je me suis inscrite».
Caractère «mystérieux» du français
Étudiant à l’Université normale de Chine du Sud, Clément Liu a, quant à lui, choisi de participer à l’événement pour parfaire ses connaissances linguistiques. «De manière générale, les Chinois ont peur de parler les langues étrangères. Pratiquer le français avec d’autres étudiants va m’aider à surmonter mon anxiété», partage le jeune homme de 19 ans. Et de souligner qu’en Chine, «le français a un caractère mystérieux, magique et romantique !».
Au sortir de la cérémonie d’ouverture, les étudiants ont le sourire. Le repas de midi les attend. |
En apprendre davantage sur les diverses cultures asiatiques a poussé Truong Thi Thu Trang, 23 ans, de l’Université des sciences médicales de Hô Chi Minh-Ville, à faire le voyage jusqu’à Huê. «S’ouvrir à d’autres modes de vie, d’autres religions, d’autres personnes ne peut être qu’enrichissant», décrit le futur médecin, en 6e année de médecine générale.
Des attentes claires et diverses, qui, au vu de la facilité avec laquelle les participants à l’Université d’été interagissent, seront certes comblées.