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Le Pdg de Renault, Luca de Meo, présente la Mégane eVision, le 15 octobre à Meudon, près de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus de huit ans après le lancement de la petite Zoe, la Mégane eVision relance les ambitions de Renault dans l'électrique. Le modèle de série découlant de ce show-car, dévoilé lors d'une conférence de presse à Meudon (Hauts-de-Seine), sera présenté en 2021.
"Sa longueur contenue (4,21 m) permet d'offrir aux passagers une habitabilité et des capacités d'usage dignes d'un véhicule de segment C traditionnellement 15 à 30 cm plus long - tout en facilitant la circulation en milieu urbain", a affirmé le Pdg de Renault, Luca de Meo, dans un communiqué.
Le constructeur a vendu plus de 300.000 véhicules électriques en Europe depuis 2010, avec une offre basée sur la Zoe, l'utilitaire Kangoo Z.E. ou dernièrement sa petite citadine, la Twingo Electric. "Cette offre de modèles électriques va continuer à s'enrichir pour proposer plus de choix et répondre à des usages de plus en plus nombreux", souligne Renault.
Renault a également électrifié sa marque "low-cost" et à succès, Dacia. Le groupe a présenté jeudi 15 octobre la Dacia Spring électrique, qui se veut "la citadine la moins chère du marché européen".
Ce mini-SUV au look de baroudeur et doté d'une autonomie théorique de 225 km a pour mission d'opérer une percée sur trois marchés : "celui de la voiture particulière, celui de l'autopartage avec de nombreux opérateurs dans toute l'Europe et enfin celui de la livraison du dernier kilomètre avec sa version utilitaire Cargo", selon Denis Le Vot, membre du Comité exécutif de Renault.
Arrivé début juillet chez Renault pour parachever la transition après la disgrâce de Carlos Ghosn, Luca De Meo vise à terme, selon un document interne, "une gamme de véhicules électriques emblématiques, rentables, à un prix d'entrée de moins de 20.000 euros, produits en France".
M. De Meo doit présenter nouveau plan stratégique en janvier 2021. D'ici à 2025, avec une gamme "entièrement restructurée", le dirigeant italien a déjà annoncé qu'il espérait que Renault pourrait "récolter les premiers bénéfices de la reprise des marchés", alors que le groupe au Losange, touché de plein fouet par la crise, a subi une perte colossale de 7,3 milliards d'euros au 1er semestre et annoncé la suppression de 15.000 emplois dans le monde.
AFP/VNA/CVN