En effet, les dernières recherches ont permis de mettre au jour des morceaux de céramique ainsi que des fragments de pierre provenant, à ce qu'on suppose, des cassures lors de la taille des blocs de pierre. De même, un morceau de pilier est resté conservé dans sa position initiale.
D'après le Dr Pham Duc Manh, une couche de pierre encore intacte d'une épaisseur de 15 - 46 cm ainsi que des objets en cuivre et en céramique renforcent cette hypothèse à l'est et au nord-est de la zone étudiée, dans un rayon de 12-14 m.
M. Manh estime qu'en se basant sur les traces techniques conservées il est tout à fait possible d'affirmer que la plupart des échantillons découverts sont des galets manufacturés par les artisans de Hàng Gon à l'époque primitive. Ceux-ci sont éliminés lors du processus de taille et datés de fin du paléolithique - début du néolithique.
En 1927, lors d'une expertise géologique pour la construction d'une nouvelle voie entre Long Thành (Dông Nai) et Bà Ria (Vung Tàu), J.Bouchot, un ingénieur français, avait découvert un grand bloc de pierre à côté d'un arbre séculaire. Intrigué, il avait alors fouillé le site et découvert un tombeau composé de 6 gigantesques blocs de pierre carrés parfaitement joints entourés de piliers en pierre. Le tombeau Cu Thach Hàng Gon a été classé en 1984 comme vestige national et il figure dans les 10 vestiges les plus importants du Nam Bô. Les archéologues le définissent comme un site original tant pour son art architectural que pour la technique utilisée en ces temps anciens. Ses objets sont actuellement préservés et restaurés par le ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme et la province de Dông Nai. Ils font aussi l'objet de recherches pour décoder les mystères de cet ouvrage qui n'est pas s'en rappeler les pyramides égyptiennes.
Giang Ngân/CVN