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Le Vietnam a besoin d'une élimination progressive des déchets plastiques. |
Photo : VNA/CVN |
Pour lutter contre la pollution causée par ces articles, le Vietnam a besoin d'une élimination progressive, accompagnée de la promotion d'alternatives viables et d'un système amélioré de gestion des déchets solides.
L'étude, intitulé "Vietnam : Plastic Pollution Diagnostics" (Vietnam : Diagnostic de la pollution plastique) montre que les déchets plastiques sont le type de déchets le plus abondant collecté dans les sites fluviaux et côtiers, représentant 94% du nombre d'articles et 71% en poids.
"La croissance économique rapide, l'urbanisation et l'évolution des modes de vie au Vietnam ont entraîné une crise de la pollution plastique à l'échelle nationale", déclare Carolyn Turk, directrice nationale de la BM au Vietnam.
On estime que 3,1 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetées sur terre au Vietnam, et au moins 10% de celles-ci se retrouvent dans l'océan chaque année.
Un rapport concerné de la BM, "Toward a National Single-use Plastics Roadmap in Vietnam" (Vers une feuille de route nationale sur les plastiques à usage unique au Vietnam), propose un effort progressif pour lutter contre cette pollution grâce à une combinaison d'instruments politiques et de mécanismes fiscaux, allant des restrictions et des frais aux interdictions.
Commençant par la recommandation de restrictions sur les plastiques à usage unique à l'intérieur des établissements alimentaires et dans les produits de toilette des hôtels, le rapport suggère également d'imposer des frais sur les sacs en plastique non biodégradables et les tasses à café à emporter. La feuille de route vise progressivement une interdiction de commercialisation des pailles en plastique, des sacs en plastique non biodégradables et des contenants alimentaires.
La feuille de route politique aidera à mettre en œuvre un récent décret gouvernemental, conçu pour faire respecter les questions de gestion des déchets plastiques dans le cadre de la loi sur la protection de l'environnement.
Les deux rapports sont financés par PROBLUE, un fonds fiduciaire multidonateurs conçu pour aider les pays à tracer la voie vers une économie bleue durable.