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| Le président russe Vladimir Poutine (gauche) s'entretient avec le patron de l'agence spatiale russe Roscosmos, Iouri Borissov, au Kremlin à Moscou le 26 juillet. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Sans aucun doute, nous remplirons nos obligations à l'égard de nos partenaires, mais la décision de quitter la station après 2024 a été prise", a-t-il indiqué.
Selon Iouri Borissov, la Russie commencera à créer d'ici là la Station orbitale de service russe.
Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré, à son tour, que la décision de sortir du projet de l'ISS n'avait pas été prise aujourd'hui. "La décision a été prise plus tôt", a-t-il indiqué à TASS.
En avril 2021, Iouri Borissov qui était à l'époque vice-premier ministre a déclaré que l'état de l'ISS laissait beaucoup à désirer et que donc la Russie pouvait se concentrer sur la création de sa propre station orbitale (ROSS).
La société spatiale russe Energuia a été chargée d'assurer la préparation du premier module de la nouvelle station orbitale nationale en 2025. Il s’agit d’un module scientifique et énergétique, qui devait auparavant être lancé vers l'ISS.
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| Photo prise à partir d'images de NASA TV d'une vue extérieure de la Station spatiale internationale (ISS), le 21 juillet. |
Fin février, l'ancien directeur de Roscosmos, Dmitri Rogozine, a souligné qu'il était difficile de mettre en œuvre les projets de l'ISS et de la nouvelle station russe en même temps. Pour le moment, l'accord prévoit l'exploitation de l'ISS jusqu'en 2024.
Les États-Unis se penchent sur les moyens de réduire les effets d'un éventuel retrait de la Russie du programme de la Station spatiale Internationale (ISS), a déclaré mardi 26 juillet aux journalistes le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby.
"Nous avons vu leurs commentaires publics, mais je peux vous dire que les autorités russes n'ont pas informé officiellement les États-Unis d’un éventuel retrait du [programme] de la Station spatiale internationale. Nous étudions cependant les options pour atténuer les possibles conséquences pour l’ISS après 2024 si la Russie se retire [du programme]", a-t-il noté.
Pour notre part, nous resterons attachés au travail avec tous nos partenaires de l'ISS afin d'assurer la sécurité de son fonctionnement et, bien sûr, celle des astronautes à bord", a ajouté John Kirby.