>>Bientôt la conférence de l'ASEM sur l’adaptation au changement climatique à Cân Tho
>>La ville de Cân Tho se prépare à accueillir la conférence de l'ASEM en juin
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lê Thi Thu Hang, lors d’une conférence de presse périodique du ministère des Affaires étrangères, le 14 juin à Hanoï. |
L'information a été déclarée par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lê Thi Thu Hang, lors d’une conférence de presse périodique du ministère des Affaires étrangères tenue le 14 juin à Hanoï.
La conférence de l’ASEM sur la résilience au changement climatique en vue de réaliser les objectifs de développement durable est le plus important des événements sur le climat organisé par le Vietnam dans le cadre de l'ASEM 2018 et la seule conférence de l’ASEM que le pays accueillera cette année.
La porte-parole poursuit: "La conférence est une initiative du vice-Premier ministre et ministre des AE, Pham Binh Minh, approuvée lors de la 13e Conférence ministérielle de l'ASEM (Asia - Europe Meeting) et qui a été soutenue par plusieurs pays: l’Australie, le Danemark, le Myanmar, les Pays-Bas, la Finlande et l’Italie".
Cette conférence contribue à "relever les défis d'un monde global, surtout le changement climatique et le développement durable, et à mettre en œuvre l’Accord de Paris sur le changement climatique et le Programme de développement durable à l'horizon 2030".
Solutions efficaces à prendre
En même temps, c’est à cette occasion que les autorités régissant le delta du Mékong, "profitant du soutien des partenaires asiatiques et européens", mettront en œuvre la résolution du gouvernement sur le développement durable adapté aux changements climatiques du delta.
Le Vietnam est considéré comme l’un des cinq pays les plus touchés par ce phénomène, notamment s’agissant du delta du Mékong, l’un des trois deltas les plus vulnérables de la planète, avec le delta du Nil en Égypte et le delta du Gange au Bangladesh.
Face aux défis et risques engendrés par ce problème, l’État et le gouvernement recherchent activement des solutions efficaces. En 2014, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a mis en place le plan de restructuration de l’agriculture pour la période 2016-2020, lequel prévoit en particulier un changement des cultures pour les parcelles rizicoles à faible rendement au profit d’autres plantes mieux adaptées aux sols et donc plus rentables, le tout en combinaison avec l’aquaculture.
Textes et photo : Vân Du/CVN