>>Méditerranée : plus de 5.800 migrants secourus ce week-end, 10 morts
Le patrouilleur "Monte Cimone" de la police financière, chargée également des contrôles douaniers et de la lutte contre les trafics et l'immigration clandestine, avait repéré dans la nuit de mardi 5 mai à mercredi 6 mai ce bateau délabré de 50 mètres, à 200 milles au large des côtes siciliennes, avec 98 personnes à bord.
Les migrants, parmi lesquels 35 femmes dont trois enceintes, ont expliqué avoir passé 12 jours en mer, dont les deux derniers à la dérive, sans vivres, et avec les cales emplies d'eau.
Au total, les gardes-côtes italiens ont annoncé mercredi 6 mai avoir coordonné mardi 5 mai le sauvetage d'environ 650 personnes, tandis qu'une trentaine de migrants probablement syriens, sont arrivés dans les Pouilles (Sud) à bord d'une embarcation de fortune.
Ce sont au total 9.000 personnes qui ont été sauvés dans diverses opérations coordonnées par les gardes-côtes entre vendredi 1er mai et mardi 5 mai.
Le navire Fiorillo des gardes-côtes a secouru dans la soirée de mercredi 6 mai, à une cinquantaine de km des côtes libyennes, 80 hommes et dix femmes à bord d'un canot pneumatique qui risquait de couler. Le Fiorillo faisait route vers l'île italienne de Lampedusa.
Au fur et à mesure des arrivées des bateaux, les migrants secourus ces derniers jours continuent de débarquer sur les côtes italiennes.
Quelque 230 d'entre eux, qui se trouvaient en mer depuis une semaine à bord d'un chalutier, ont été secourus par la police douanière et sont arrivés à Roccella Ionica (Calabre, Sud). Ils avaient été abandonnés 24 heures plus tôt par leurs passeurs et leur bateau repéré par un avion islandais déployé dans le cadre de l'opération européenne Triton, a précisé le colonel Antonello Maggiore de ce corps de police.
330 autres ont débarqué à Messine (Sicile), tandis qu'un navire militaire est arrivé à Naples avec environ 600 migrants à bord.
Dans la matinée, le porte-conteneurs maltais Kreta est également arrivé au port de La Spezia (Nord) avec quelque 400 migrants secourus lundi 4 mai alors qu'ils dérivaient au large de la Sardaigne.
Selon la presse locale, le cargo, à cours de vivres, a reçu l'aide de la ville sarde d'Olbia, qui s'est mobilisée pour rassembler des centaines de bouteilles d'eau et de sandwiches et les apporter à bord.
Alors que l'accueil de ces migrants supplémentaires représente un défi de taille pour l'Italie, qui compte déjà plus de 80.000 migrants dans ses centres d'accueil, la solidarité n'est pas de mise partout.
La petite région du Val d'Aoste (Nord-Ouest) a ainsi annoncé mercredi qu'elle avait refusé d'accueillir les 79 migrants que le ministère de l'Intérieur, qui répartit les migrants entre toutes les régions du pays, comptait lui envoyer.
La région, qui compte 62 places toutes occupées en centre d'accueil, se trouve dans l'"impossibilité absolue" de trouver des places supplémentaires répondant "aux critères de durabilité et de dignité", a assuré son président Augusto Rollandin, selon son service de presse.
Un sauveteur descend d'un navire de la Marine italienne dans le port de Naples portant dans ses bras une petite fille rescapée d'un navire de migrants, le 6 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le patrouilleur "Monte Cimone" de la police financière, chargée également des contrôles douaniers et de la lutte contre les trafics et l'immigration clandestine, avait repéré dans la nuit de mardi 5 mai à mercredi 6 mai ce bateau délabré de 50 mètres, à 200 milles au large des côtes siciliennes, avec 98 personnes à bord.
Les migrants, parmi lesquels 35 femmes dont trois enceintes, ont expliqué avoir passé 12 jours en mer, dont les deux derniers à la dérive, sans vivres, et avec les cales emplies d'eau.
Au total, les gardes-côtes italiens ont annoncé mercredi 6 mai avoir coordonné mardi 5 mai le sauvetage d'environ 650 personnes, tandis qu'une trentaine de migrants probablement syriens, sont arrivés dans les Pouilles (Sud) à bord d'une embarcation de fortune.
Ce sont au total 9.000 personnes qui ont été sauvés dans diverses opérations coordonnées par les gardes-côtes entre vendredi 1er mai et mardi 5 mai.
Le navire Fiorillo des gardes-côtes a secouru dans la soirée de mercredi 6 mai, à une cinquantaine de km des côtes libyennes, 80 hommes et dix femmes à bord d'un canot pneumatique qui risquait de couler. Le Fiorillo faisait route vers l'île italienne de Lampedusa.
Au fur et à mesure des arrivées des bateaux, les migrants secourus ces derniers jours continuent de débarquer sur les côtes italiennes.
Quelque 230 d'entre eux, qui se trouvaient en mer depuis une semaine à bord d'un chalutier, ont été secourus par la police douanière et sont arrivés à Roccella Ionica (Calabre, Sud). Ils avaient été abandonnés 24 heures plus tôt par leurs passeurs et leur bateau repéré par un avion islandais déployé dans le cadre de l'opération européenne Triton, a précisé le colonel Antonello Maggiore de ce corps de police.
330 autres ont débarqué à Messine (Sicile), tandis qu'un navire militaire est arrivé à Naples avec environ 600 migrants à bord.
Dans la matinée, le porte-conteneurs maltais Kreta est également arrivé au port de La Spezia (Nord) avec quelque 400 migrants secourus lundi 4 mai alors qu'ils dérivaient au large de la Sardaigne.
Selon la presse locale, le cargo, à cours de vivres, a reçu l'aide de la ville sarde d'Olbia, qui s'est mobilisée pour rassembler des centaines de bouteilles d'eau et de sandwiches et les apporter à bord.
Alors que l'accueil de ces migrants supplémentaires représente un défi de taille pour l'Italie, qui compte déjà plus de 80.000 migrants dans ses centres d'accueil, la solidarité n'est pas de mise partout.
La petite région du Val d'Aoste (Nord-Ouest) a ainsi annoncé mercredi qu'elle avait refusé d'accueillir les 79 migrants que le ministère de l'Intérieur, qui répartit les migrants entre toutes les régions du pays, comptait lui envoyer.
La région, qui compte 62 places toutes occupées en centre d'accueil, se trouve dans l'"impossibilité absolue" de trouver des places supplémentaires répondant "aux critères de durabilité et de dignité", a assuré son président Augusto Rollandin, selon son service de presse.
AFP/VNA/CVN