Sa peine de prison a été assortie de 3 ans de résidence surveillée, a-t-on appris du verdict prononcé lors du procès auquel ont assisté une trentaine de journalistes vietnamiens et étrangers.
Trân Anh Kim, âgé de 60 ans et domicilié dans la commune de Trân Hung Dao, ville de Thai Binh, était poursuivi pour "activités subversives contre le pouvoir populaire''.
Il était accusé d'avoir demandé par lettre d'adhérer au soi-disant "Parti démocratique du Vietnam" qui veut changer de régime politique et de renverser l'État vietnamien. En juin dernier, Trân Anh Kim a été nommé secrétaire général adjoint de cette organisation par Nguyên Sy Binh (alias Nguyên Tâm) qui se qualifiait de chef du comité permanent. Il a également participé au mouvement appelé "Bloc 8406" qui a, sous le couvert d'un combat pour la démocratie et les droits de l'homme, tenté de renverser le pouvoir.
La justice lui avait également reproché d'avoir régulièrement écrit sur Internet des articles appelant à éliminer le rôle dirigeant du Parti communiste vietnamien, et à renverser l'État vietnamien. Trân Anh Kim a reconnu avoir donné à des médias étrangers des interviews lors desquels il a sciemment dénaturé la situation politique au Vietnam, incité des plaignants à se montrer outranciers, causant l'instabilité sociopolitique. Il a reconnu ses actes.
"Il s'agit d'une affaire particulièrement sérieuse, portant atteinte à la sécurité nationale", a déclaré le président du Tribunal populaire de la province de Thai Binh, Trân Van Loan.
CVN