>>Le Japon décidera s'il adhère à la BAII avant fin juin
Un haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) a exclu mercredi 6 mai que la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) puisse constituer une menace pour l'influence de l'organisation internationale basée à Washington au Moyen-Orient et en Asie centrale. "Nous saluons les efforts financiers de la BAII en faveur des pays qui ont besoin d'investir dans leurs infrastructures," a déclaré le directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Masood Ahmed. Il a souligné que le FMI et la BAII ont des objectifs différents mais que les deux institutions accordent des prêts. "Contrairement à la BAII, le FMI n'assure pas le financement d'investissements dans les infrastructures en Asie de l'est, en Asie centrale et dans d'autres régions du monde," a-t-il déclaré. "Par ailleurs, au FMI, notre objectif ne consiste pas à fournir du financement et à favoriser l'investissement dans les infrastructures, mais à octroyer des prêts aux États membres sollicitant des ressources monétaires et du soutien technique afin de répondre à leurs besoins de financement en cas de contraintes," a précisé M. Ahmed. Il a ajouté que le FMI est favorable au soutien des investissements en faveur des infrastructures car ils stimulent la croissance économique. La BAII, qui a été créée grâce à une initiative de la Chine, a annoncé en avril que 57 États avaient été acceptés comme membres de plein droit, notamment la quasi-totalité des pays asiatiques, les cinq États arabes du Golfe - Arabie saoudite, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis et Oman - ainsi que la Jordanie, l'Iran et l'Égypte.
Un haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) a exclu mercredi 6 mai que la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) puisse constituer une menace pour l'influence de l'organisation internationale basée à Washington au Moyen-Orient et en Asie centrale. "Nous saluons les efforts financiers de la BAII en faveur des pays qui ont besoin d'investir dans leurs infrastructures," a déclaré le directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Masood Ahmed. Il a souligné que le FMI et la BAII ont des objectifs différents mais que les deux institutions accordent des prêts. "Contrairement à la BAII, le FMI n'assure pas le financement d'investissements dans les infrastructures en Asie de l'est, en Asie centrale et dans d'autres régions du monde," a-t-il déclaré. "Par ailleurs, au FMI, notre objectif ne consiste pas à fournir du financement et à favoriser l'investissement dans les infrastructures, mais à octroyer des prêts aux États membres sollicitant des ressources monétaires et du soutien technique afin de répondre à leurs besoins de financement en cas de contraintes," a précisé M. Ahmed. Il a ajouté que le FMI est favorable au soutien des investissements en faveur des infrastructures car ils stimulent la croissance économique. La BAII, qui a été créée grâce à une initiative de la Chine, a annoncé en avril que 57 États avaient été acceptés comme membres de plein droit, notamment la quasi-totalité des pays asiatiques, les cinq États arabes du Golfe - Arabie saoudite, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis et Oman - ainsi que la Jordanie, l'Iran et l'Égypte.
Xinhua/VNA/CVN