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Poussière dans la capitale Bangkok, en Thaïlande. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon Rudklao Suwankiri, porte-parole adjoint du gouvernement, le financement du projet proviendra de la Banque publique pour l'agriculture et les coopératives agricoles. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement offrira aux agriculteurs qui acceptent de couper la canne à sucre fraîche sans brûler les résidus 120 THB (3,4 USD) par tonne.
Selon Rudklao Suwankiri, le gouvernement a identifié la nécessité de s'attaquer de toute urgence au problème de la pollution aux PM2,5, qui s'aggrave chaque année et affecte la santé de millions de personnes.
Le gouvernement a alors proposé des incitations pour le secteur agricole et recherché une coopération plus étroite avec les pays voisins pour aider à résoudre ces problèmes.
Rudklao Suwankiri a également insisté sur le fait que les incitations offertes pour ce projet ne violent pas les accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), car elles sont conçues pour aider les producteurs de canne à sucre à promouvoir la coupe de canne à sucre fraîche, réduisant ainsi la pollution de l'air et la poussière de PM2,5.
Cela est conforme aux dispositions de l'OMC dans la catégorie verte pour la protection de l'environnement dans l'agriculture sans avoir d'impact négatif sur la production et les prix des matières premières.
La production thaïlandaise de canne à sucre est estimée à 82,4 millions de tonnes pour la campagne agricole 2023-2024, avec une consommation intérieure de sucre prévue à 25,7 millions de sacs, ce qui représente 2,57 millions de tonnes.
VNA/CVN