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Un épisode de pollution de l'air à Chiang Mai, dans le Nord de la Thaïlande, le 10 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le brûlage des chaumes est une pratique qui consiste à détruire dans les champs les résidus des moissons, pour préparer la saison suivante.
"Le gouvernement doit interdire le brûlage des chaumes, une méthode largement répandue parmi les agriculteurs en Thaïlande", a déclaré Pornsil Patcharintanakul, président de l'Association nationale pour l'alimentation animale (TFMA).
Il a estimé que "trois ans" apparaissaient comme un cadre réaliste pour interdire cette pratique, appelant le nouveau Premier ministre Srettha Thavisin à s'attaquer en urgence à cette question vu l'intensité du problème de la pollution.
Entre décembre et avril, en pleine saison sèche, un air toxique a recouvert une grande partie du royaume, poussant plus de deux millions de personnes à nécessiter un traitement médical.
La capitale Bangkok (Centre) et Chiang Mai (Nord) ont alors figuré parmi les villes les plus polluées du monde, avec des taux de particules fines PM2.5 largement au-dessus des seuils recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Srettha Thavisin, qui a pris ses fonctions en septembre, a assuré que combattre la pollution atmosphérique était l'une des priorités du gouvernement, mais sans donner de détails.
Une pollution carbone trop élevée pourrait contraindre les producteurs thaïlandais à payer un supplément s'ils veulent exporter leurs produits vers l'Union européenne, où un mécanisme d'ajustement ("CBAM" en anglais) a été lancé pour sanctionner les producteurs qui polluent au-delà des standards européens.
AFP/VNA/CVN