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La directrice du bureau régional du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Maria Cristina Perceval, a préconisé un pacte social contre les châtiments corporels infligés aux enfants en Amérique Latine, en saluant la promulgation de lois contre ces pratiques dans une dizaine de pays de la région. "Nous savons que la loi seule ne suffit pas, mais nous reconnaissons aussi que sans les lois il y a pas de progrès", a-t-elle souligné à l’issue de la réunion interaméricaine sur les châtiments corporels infligés aux enfants et aux adolescents, qui s’est tenue les 25 et 26 avril dans la capitale du Mexique. "Nous devons nous engager en faveur d’un pacte social en vertu duquel les diverses formes de violence et de châtiments ne font pas partie de notre vie quotidienne", a poursuivi la responsable, citée par les médias. Lutter contre la violence est la responsabilité de tous, a insisté Mme Perceval, avant de préciser qu’en Amérique latine, un enfant sur deux est victime de violence à la maison et que quatre adolescentes sur dix reconnaissent être victimes de différentes formes de violence dans les écoles de la région.La réunion s'est déroulée en présence, notamment, de responsables de l'ONU qui ont lancé une campagne contre la violence à l'égard des enfants. L'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Costa Rica, le Honduras, le Nicaragua, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay et le Venezuela sont des pays dotés d'une législation spécifique interdisant les châtiments corporels sous toutes leurs formes.
APS/VNA/CVN