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| Le professeur Vladimir Kolotov. |
| Photo: VNA/CVN |
Dans une interview accordée à l'Agence de presse russe Sputnik, Kolotov a estimé que le cyberespace est un domaine de la souveraineté de tout pays comme la souveraineté territoriale, aérienne et maritime. De plus, c'est dans cet espace que se produisent des actions hostiles, pas moins dangereuses que celles de la vie réelle, a-t-il dit.
Selon le Professeur Kolotov, tout le pays a deux options qui sont d'établir l'ordre et de réglementer le cyberespace par les lois, ou de le vendre à des forces extérieures pour l'administrer. En Asie du Sud-Est, où des organisations terroristes mènent leurs activités dans certains pays, le professeur russe a averti que le cyberespace est le lieu où les membres de ces groupes échangent des informations et que plusieurs d'entre eux sont mieux équipés que ceux dans d’autres pays en matière de cybersécurité.
Sur la cybersécurité au Vietnam, Kolotov a déclaré que dans l'indice international sur la cybersécurité, ce pays se classe à la 100e place dans le monde. Il a déclaré que le faible niveau de cybersécurité a conduit à des cas regrettables et a ajouté que l'opposition à cette loi provoque le manque de la sécurité du pays en matière de cybersécurité.
La guerre cybernétique croissante dans le monde
Cela représente un risque non seulement pour le cyberespace, mais aussi pour la souveraineté nationale, a-t-il souligné. L'adoption de cette loi ne viole pas ou n'interfère pas à la liberté d'expression, a estimé l’expert russe, ajoutant que la loi sur la cybersécurité est liée à l'infrastructure d’Internet.
Cela ne concerne pas la question de l'information, mais la gestion des métadonnées, c'est-à-dire l'information sur l'information, a-t-il expliqué, assurant qu'après l’entrée en vigueur de cette loi, personne ne lira des informations privées échangées par ceux qui utilisent le réseau d’ordinateurs, parce qu'ils n'ont tout simplement pas assez de mémoire pour le faire. L'adoption de la loi susmentionnée au Vietnam, qui intervient dans le contexte de la guerre cybernétique croissante dans le monde, ne viole pas les droits des citoyens, au contraire, elle protège ses propres intérêts, a-t-il dit.
En outre, il a souligné que des lois similaires ont été adoptées en Russie et dans d'autres pays. La Loi sur la cybersécurité a été adoptée le 12 juin par l'Assemblée nationale avec un large consensus, après de nombreux débats et compilations larges et transparentes des opinions des députés et des électeurs. La loi comporte 7 chapitres et 43 articles, réglementant les activités visant à protéger la sécurité nationale et à assurer l'ordre social et la sécurité sur le cyberespace, ainsi que les responsabilités des agences, organisations et individus concernés.