>>Le phare de Kê Gà, le plus ancien du Sud-Est asiatique
Le phare du Créac'h sur l'île d'Ouessant, le 7 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le projet proposera au public deux lieux de visite, l'un sur le site de l'ancienne criée du port de Brest où un nouveau bâtiment verra le jour, l'autre au sein de l'actuel musée des phares et balises de l'île d'Ouessant. Ce dernier, installé dans la salle des machines du phare du Créac'h, sera rénové, et le phare ouvert au public à l'horizon 2022.
Le budget du projet, non encore totalement bouclé, s'élève à près de 18 millions d'euros, dont cinq millions dédiés à la rénovation du musée d'Ouessant. Le projet est porté par le conseil départemental, le Parc naturel régional d'Armorique, le Parc naturel marin d'Iroise, la commune d'Ouessant et Brest métropole.
Il est soutenu par l'État, propriétaire des collections actuellement installées au musée des phares et balises d'Ouessant. Environ 7.000 objets retracent l'ensemble des évolutions techniques, sur plusieurs siècles, en matière d'éclairage et de signalisation maritime. Seule une petite partie est actuellement visible.
Sur 1.200 kilomètres de côtes, le Finistère accueille 23 phares, dont 14 en mer ou sur des îles. L'île d'Ouessant compte à elle seule cinq phares majeurs, dont le phare du Créac'h, le plus puissant d'Europe et classé monument historique. La Bretagne en compte 52 sur les 129 présents dans l'Hexagone.
Quelque 17.000 visiteurs fréquentent annuellement le musée des phares et balises d'Ouessant, petite île située à une vingtaine de kilomètres des côtes bretonnes et habitée par quelque 900 personnes à l'année.
Le département du Finistère espère accueillir entre 40.000 et 50.000 visiteurs au Centre national des phares. En France, 36 phares sont ouverts à la visite. Les plus fréquentés reçoivent plus de 160.000 visiteurs par an, comme c'est le cas pour le phare des Baleines à l'île de Ré ou celui de Chassiron à l'île d'Oléron.